En attendant de poser nos derniers implants en titane, remplacés par des implants “vivants”, les chirurgiens-dentistes peuvent d’ores et déjà utiliser le « high tech » et les éléments tout droit sortis des imprimantes 3D pour améliorer leurs chirurgies. L’article « Impression 3D et pédagogie », paru dans L’Information Dentaire le 5 mars 2014, démontrait cette application dans l’enseignement pratique [4]. Nous allons voir à présent les différentes applications des hautes technologies en implantologie à travers un cas, tant d’un point de vue clinique que pédagogique.
Ce cas est celui d’une patiente âgée d’une cinquantaine d’années, en bonne santé et non fumeuse. Elle porte un appareil amovible au maxillaire côtoyant 5 dents naturelles. Elle souhaite une solution fixe. Sa ligne du sourire est basse (fig. 1, 2, 3).
Après empreintes, mise en articulateur et confection d’un guide radiologique, un examen 3D est réalisé. L’analyse des fichiers DICOM’s transférés sur le logiciel de planification CoDiagnostiX confirme un faible volume osseux [5]. Les sinus ont fortement pneumatisé le maxillaire et les parois antérieures sont au niveau des canines.
Plan de traitement
Deux plans de traitement sont proposés.
• Traitement sectoriel : double greffe de sinus puis pose des implants dans les secteurs édentés, mise en charge conventionnelle des implants après ostéointégration dans une zone greffée. La durée totale de traitement sera de 12 mois environ avant d’avoir une solution fixe.
• Traitement de l’arcade complète inspirée de la technique de Paolo Malo et son équipe : extraction des dents restantes, répartition de 6 implants. Mise en charge immédiate avec un bridge fixe transvissé dans la journée (fig. 4).
Le taux de succès de la mise en charge immédiate (MCI) d’une arcade complète n’est plus à démontrer dans la bibliographie [7].
De même, le dernier consensus de l’ITI (International…