La méthode des éléments finis s’est développée à partir du milieu des années 50 à l’Université de Californie Berkeley où elle fut nommée ainsi pour la première fois. Cette technique mathématique basée sur des approximations permet d’estimer le comportement physique d’un objet sans les coûts, le temps ou les risques liés à la construction de prototypes physiques ou de modèles expérimentaux. La méthode s’appuie sur les mathématiques pour décomposer des systèmes complexes en « éléments » plus petits et plus simples. Des équations différentielles sont ensuite appliquées individuellement à chaque élément, grâce à la puissance des ordinateurs pour décomposer, puis résoudre les problèmes d’ingénierie. L’analyse par éléments finis (AEF) basée sur l’interprétation de ces résultats permet un processus de prédiction du comportement d’un système physique dans des situations et scénarios divers. Elle trouve toute sa place dans des environnements complexes ou à haut risque, comme l’aérospatial et la biomécanique en médecine, là où peuvent aussi se poser des barrières éthiques. Le monde dentaire où les problématiques biomécaniques sont prégnantes s’est naturellement emparé de cet outil capable de simuler des déformations géométriques et des distributions de contraintes difficiles à mesurer in vivo comme le révèle le premier article que nous avons choisi de rapporter dans cette revue de presse. Ses auteurs nous y délivrent une analyse bibliométrique sur ce sujet pour en dépeindre le paysage scientifique émergent, les points d’intérêt et les priorités de recherche à partir du reflet des publications scientifiques.
Toutes les données originales de cette étude ont été obtenues à partir de la base donnée Web of Science Core Collection (WoSCC) en juillet 2024. 2 838 publications, classées par type d’article, ont été incluses dans cette analyse. Elle révèle que la production…