Châssis de prothèse amovible : cobalt-chrome ou alliages de titane ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°16 - 24 avril 2024 (page 4-5)
Information dentaire
Article analysé : Ma K, Chen H, Shen Y, Guo Y, Li W, Wang Y, Zhang Y, Sun Y.Feasibility study and material selection for powder-bed fusion process in printing of denture clasps. Comput Biol Med. 2023;157:106772.

En prothèse amovible à infra­structure métallique, les alliages Co-Cr constituent le matériau de choix par ses propriétés de résistance et d’élasticité jusqu’alors inégalées pour l’action rétentive des crochets notamment. Au début des années 2000, avec l’avènement de l’emploi du titane en implantologie, les laboratoires ont fait preuve d’engouement pour proposer des châssis en titane, plus léger et réputé biocompatible, mais les techniques de coulées extrêmement exigeantes avec ce matériau et génératrices de nombreux défauts de structures ont rapidement éteint ces tentatives à la suite de nombreux échecs cliniques. Le développement des techniques de CFAO, dont les procédés de fabrication additive par micro-fusion laser sélective (SLM), ainsi que la perspective d’interdiction du cobalt par la réglementation européenne ont rebattu les cartes et suscité un nouvel intérêt pour l’emploi du titane en prothèse amovible à infrastructure métallique (PAPIM).

Les auteurs de l’étude rapportée soulignent que la technologie SLM, désormais employée en routine pour les prothèses amovibles, présente les avantages d’une production à la fois grandement efficace et économique. De plus, l’application d’un traitement thermique en post-production améliore le module d’élasticité et les performances rétentives des crochets. C’est précisément cette rétention à long terme que les auteurs ont cherché à évaluer par un protocole in vitro pour différents types d’alliages imprimés et recuits en comparaison à la méthode de standard de réalisation par coulée d’alliage Co-Cr. Ainsi, un alliage Co-Cr, du titane commercialement pur (CP Ti) et un alliage de titane (Ti-6Al-4V) ont été employés pour créer un crochet type Acker sur une prémolaire constituant le banc d’essai. Cette prémolaire était spécifiquement désignée avec une logette, une zone de contre-dépouille en face vestibulaire pour le…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Revue de presse

Modélisation des restaurations adhésives en céramique, IA vs expérience professionnelle

Parmi les thèmes qui seront abordés dans les formations du prochain congrès de l’ADF, on trouve les restaurations partielles collées...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Tenons fibrés vs inlay-cores : études cliniques et taux de succès

Notre dernière revue de presse parue dans le numéro du 8 octobre (L’Information Dentaire n° 34) a révélé que l’étude avec...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Prédictibilité du mouvement de dérotation par aligneurs et facteurs influençant : une étude rétrospective

Contexte et objectifs : Plusieurs études ont évalué l’efficacité globale de la dérotation et proposé une valeur générale de surcorrection (environ...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Indications et limites des traitements par aligneurs : consensus international selon une méthode Delphi modifiée

Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient de recueillir l’avis d’experts sur les aspects essentiels du traitement par aligneurs et...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Endodontie guidée et localisateur d’apex

Si la chirurgie guidée, que nous avons déjà abordée dans une précédente revue de presse, représente une niche concernant principalement...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Étude exploratrice des variables cliniques des patients présentant un DTM permettant de les regrouper selon le mécanisme putatif de la douleur en cause

Objectifs Les dysfonctionnements temporomandibulaires (DTM), en tant que troubles musculosquelettiques, sont dits « non spécifiques », car aucune cause n’est clairement identifiée....