Des ciseaux à la sté

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire n°2 - 15 mars 2023 (page 36-38)
Information dentaire
Portrait d’une assistante dentaire installée en Gironde, qui, avant d’assurer des formations en binôme avec le praticien, a connu plusieurs vies professionnelles.

Jennifer Galoup s’est « produite » à Lille en décembre, elle sera à Paris prochainement, et bientôt aussi à Sallanches, en Haute-Savoie. Ne cherchez pourtant pas d’affiches dans les rues : madame ne donne pas de concert, ni de spectacle. Enfin, pas tout à fait. Si l’assistante dentaire de 41 ans quitte régulièrement son cabinet de Cadaujac, près de Bordeaux, c’est pour assurer des formations. « Une dizaine par an », compte-t-elle, en dévoilant quelques dates de son planning déjà bien rempli pour l’année 2023. Elle se déplace partout en France, PowerPoint sous le bras, pour parler « implantologie » ou « stérilisation du matériel ». Le public lui ressemble : des assistant(e)s dentaires comme elle, et des chirurgiens-dentistes comme le docteur François Vigouroux, avec qui elle travaille au quotidien.

Lors des formations, le praticien est d’ailleurs toujours à ses côtés. « En reproduisant notre binôme de tous les jours, les messages passent mieux », assure Jennifer Galoup. Le simple fait de s’adresser en même temps aux dentistes et aux assistant(e)s permet à chacun dans la salle de comprendre le travail de l’un et de l’autre. Car, dit-elle, « c’est souvent le problème dans les cabinets ». « Lorsque j’ai créé la première formation, se souvient-elle, j’ai travaillé de mon côté, et lui du sien. Au moment de lui demander qu’il relise mes documents, il s’est rendu compte qu’il ne connaissait pas aussi bien mon métier que ce qu’il pensait ». C’est également pour cela que le duo ne se prive pas d’évoquer des expériences connues au cabinet.

L’idée des formations est, du reste, venue à Jennifer Galoup de sa propre expérience. « J’ai remarqué que l’organisation de la stérilisation n’était pas optimisée au cabinet, que les normes n’étaient pas toujours respectées, qu’il y avait beaucoup de perte de temps, détaille-t-elle. Là où je gagne le plus de temps aujourd’hui…

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