Les malocclusions squelettiques de classe II, par prognathie maxillaire et/ou rétrognathie mandibulaire, sont l’une des dysmorphoses les plus fréquentes. Jusqu’à 89 % des patients atteints de malocclusion squelettique de classe II présentent une déficience mandibulaire, principalement causée par une hypoplasie mandibulaire et associée à d’importantes répercussions sur les fonctions orofaciales, l’apparence et la qualité de vie. Les appareils fonctionnels sont prescrits depuis longtemps pour traiter les malocclusions squelettiques de classe II, avec des effets observés limités sur le squelette, en particulier la croissance mandibulaire. Plusieurs approches complémentaires ont été proposées, ayant pour but d’amplifier les effets squelettiques des traitements par appareils fonctionnels.
L’objectif de cette revue était d’évaluer et de résumer les données probantes publiées sur l’utilisation de la nutrition et l’apport d’hormones pour favoriser le traitement par appareil fonctionnel chez les patients atteints d’une malocclusion squelettique de classe II.
La nutrition et/ou l’hormonothérapie pourraient améliorer l’efficacité du traitement fonctionnel des malocclusions de classe II.
Les articles pertinents ont été identifiés par une recherche électronique systématique menée dans MEDLINE via Ovid à l’aide de mots-clés tels que « nutrition », « hormone », « appareil fonctionnel », « orthodontie », « développement maxillo-facial » et « anomalies maxillo-faciales ». Les auteurs ont mené un examen des bibliographies des articles sélectionnés à la recherche d’autres articles pertinents.
La recherche documentaire a permis d’identifier 239 études. Les données publiées ont montré que l’utilisation de la nutrition et des hormones, y compris les hormones de croissance, les hormones sexuelles, l’insuline et l’IGF-I (insulin-like growth factor 1), semblaient améliorer…