Efficace et pas chère, la traçabilité que je préfère

  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire
Information dentaire
Valérie Levavasseur.
Cabinet du Dr Nathan Touret, Nice

Grand Prix GESTES et ASTUCES - 2e lauréate 2018

Germes, infections transmissibles, scandale du sang contaminé… Les patients sont de plus en plus anxieux et méfiants lors de leur séjour hospitalier ou de leur visite chez le dentiste. Le praticien est tenu à une obligation de résultat concernant l’asepsie et doit être capable d’en établir la preuve : c’est la traçabilité.
 
De nombreuses solutions de traçabilité apparaissent sur le marché dentaire, mais celles-ci sont très coûteuses (système d’abonnement mensuel à hauteur de 54 € et achat de matériel onéreux jusqu’à 1 190 €) ou cantonnées à un logiciel de gestion spécifique. Cela freine la plupart des cabinets dans la réalisation de cette obligation.
Ainsi, nous avons imaginé une solution rapide, simple, gratuite et adaptable à tous les cabinets et logiciels dentaires.
 
La solution passe par deux outils :
– un générateur de codes en ligne gratuit : https://barcode.tec-it.com/fr/Code39 ;
– une douchette à codes-barres sans fil type Inatek (de 20 à 50 € sur Internet).
 
Préparation : nous créons (fig. 1) et imprimons un code pour chaque type d’instrument/de produit (fig. 2) et pour chaque acte (par exemple, TRT ENDO et K7 ENDO). Ces codes seront affichés dans un tiroir ou sur une porte de placard, le plus proche possible du fauteuil pour être scannés directement à la suite de l’acte.
 

1. Création des codes en « code-39 ».
 

 
2. Étiquetage des instruments.
 

 
Principe : à la fin d’un acte, nous scannons successivement le nom de l’acte, de l’instrument, puis le code du cycle inscrit sur le sachet de celui-ci (fig. 3a et b). Tous les renseignements (nom de l’acte, de l’instrument, cycle de stérilisation) sont directement insérés dans le logiciel dentaire sous l’acte en question.

 
 3a et b. Lecture des codes : acte/instrument/numéro de cycle.

 
Protocole après un acte : ouverture de l’acte dans la fiche du patient, scan du nom de l’acte, scan de nom de l’instrument puis scan de l’étiquette de l’instrument (fig. 4).

 

 4. Vue des codes joints à l’acte dans le logiciel (type Ecoodentist).
 

Mission accomplie ! À la fin de chaque acte, vingt secondes suffisent pour retracer l’origine de chaque instrument utilisé dans le dossier. La traçabilité devient accessible à tous, efficace et pas chère !

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