Et maintenant, que vais-je faire ?

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°7 - 23 février 2022 (page 60-61)
Information dentaire
On ne pourrait que saluer le sens de l’anticipation dont a fait preuve il y a près de cinquante ans Gilbert Bécaud en prenant cette question pour titre d’une de ses chansons, devenue depuis célèbre. Bien entendu, ce ne lui fut pas dicté par ses capacités à prévoir le futur mais par des motivations très personnelles n’ayant rien à voir avec la situation actuelle. Mais je vous avouerais que ces clins d’œil à la réalité me procurent toujours le plaisir malicieux de voir que la vie peut nous réserver des « copier-coller » invraisemblables. Mais laissons là cette anecdote inédite qui risquerait de nous faire perdre le fil de notre propos. L’impact de l’épidémie de Covid aura eu pour conséquence de nous faire subir des contraintes inattendues qui ont modifié profondément nos habitudes de vie sans pour autant nous faire renoncer à nous alimenter, que ce soit par nécessité ou par gourmandise.

Et c’est en de telles circonstances que l’imagination de nos concitoyens aura démontré, et ce de façon éclatante, que le « système D » est bel et bien une institution nationale. Un système épatant qui nous aura révélé l’attention aussi affectueuse que soudaine des grandes surfaces à nous dorloter en chargeant sur nos chariots des sortes de paniers de la ménagère comme on charge sur les quais des ports les rations de vivres pour les marins en partance.

Nous aurons eu aussi la chance de pouvoir faire la connaissance de garçons sympathiques avec qui nous n’aurions jamais eu l’occasion de parler, venus nous livrer des repas plus ou moins alléchants, issus de différentes enseignes.

Enfin, nous n’oublierons pas de rendre hommage à celles et ceux qui auront enfilé leur tablier pour cuisiner chez eux, courant de leur ordinateur à leur robot pour réaliser ces recettes qui semblaient si faciles quand le chef était aux manettes et qui se seront (parfois) transformées en déconfiture quand ils prirent les choses en main.

Bref, les circonstances nous auront fait vivre de façon inattendue ces moments de confusion. Mais tout ça, c’est fini ! Enfin presque ! Du coup, qu’allez-vous faire ? Diantre, enfiler sans hésitation vos bottes et votre chapeau et foncer à bride abattue vers le restaurant de vos envies. Certes, le personnel avec ses recommandations vous fera un peu penser à votre instit au début de l’année ; le masque et votre passe resteront eux d’inséparables compagnons qui vous gâcheront sans doute un peu la fête. Mais qu’importe, vous voilà enfin au restaurant, installé à votre table. Non, vous ne rêvez pas ! Alors profitez-en !

Chez Georges, 1 rue du Mail, Paris 2e Métro Bourse ou Sentier

Tél. : 01 42 60 07 11, Fermé samedi et dimanche

Carte : entre 60 et 80 €.

Cadre. Bistrot un peu hors du temps à l’ancienne, devanture en modestie, salle tout en longueur…

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