Et si la défense de l’hôpital public passait avant tout par les usagers ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans Parodontologie Implantologie Orale, un nouveau regard n°4 - 15 novembre 2022 (page 76-77)
Information dentaire
Ouverture, transversalité, découverte… sont les maîtres mots de ce rendez-vous où disciplines médicales, terminologie ou encore culture sont les bienvenues pour apporter un éclairage, mettre en perspective en thème d’actualité.

L’actuelle feuille de route du gouvernement, en termes de défis auxquels notre pays fait face en matière de santé et de prévention à l’heure où s’écrivent ces lignes, semblerait entériner, entre autres, deux constats forts* : « Une recherche de sens pour les soignants. La crise sanitaire a été un choc frontal pour l’hôpital et ses partenaires »**; « Améliorer notre préparation et nos réponses aux risques sanitaires dans une logique de santé globale » ; sans compter la lutte sans fin contre les inégalités territoriales et les déserts médicaux. En clair, un triptyque consensuel : sauver l’hôpital public, promouvoir le « One Health » et lutter contre les inégalités médicosociales. Parallèlement, l’exécutif s’est doté, après l’auto-extinction du conseil scientifique Covid-19 et du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), créés par temps de crise sanitaire, d’un nouveau comité, orienté plus largement sur les risques émergents, au-delà des infections, avec une priorisation de la santé globale. C’est ainsi que le Journal officiel, par arrêté de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministre de la Santé et de la Prévention en date du 16 août 2022, a nommé le Pr Brigitte Autran présidente d’un « comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires ». La constitution d’un tel comité de veille constitue un changement complet de culture, et en soi une bonne nouvelle, a fortiori pour notre discipline, qui n’a de cesse d’engranger les émergences, les crises sanitaires et les réémergences. L’information essentielle, c’est que le champ d’action de ce comité sera largement dédié à la santé globale, qui englobe la santé humaine, la santé de l’environnement et la santé animale. Après H5N1, Ebola, le Chikungunya, le Covid, et désormais la variole du singe, il semblait effectivement opportun de tirer les leçons de l’histoire…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés