Indications et limites des traitements par aligneurs : consensus international selon une méthode Delphi modifiée

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  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°4 - 15 septembre 2025 (page 12)
Information dentaire
Dans les traitements avec extractions en cas d’encombrement sévère, les aligneurs offrent des résultats moins favorables que les appareils fixes conventionnels, tant sur l’alignement et les contacts occlusaux que sur le contrôle du torque des incisives et du tip des dents maxillaires.

Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient de recueillir l’avis d’experts sur les aspects essentiels du traitement par aligneurs et de déterminer les domaines de recherche nécessitant des investigations supplémentaires. Elle visait à établir, pour la première fois, un consensus international sur les indications cliniques et les limites des traitements par aligneurs.

Matériels et méthodes : Un comité de pilotage a réalisé une sélection bibliographique et établi une liste de 25 affirmations. Celles-ci ont été soumises à un panel de 23 experts internationaux en orthodontie, auteurs de publications évaluées par les pairs et/ou conférenciers internationaux sur le traitement par aligneurs. Une méthode Delphi modifiée a été utilisée. Six thématiques ont été étudiées : efficacité, qualité de vie, effets indésirables, patients en croissance, traitements avec extractions et prise en charge des patients dits « parodontaux ». Les experts ont évalué chaque affirmation à l’aide d’une échelle de Likert en 5 points au cours de trois tours successifs. Les affirmations n’ayant pas atteint de consensus ont été révisées, scindées, fusionnées ou supprimées.

Résultats : Au terme du troisième tour, 22 affirmations ont obtenu un consensus, tandis que 3 ont été rejetées.

Efficacité du traitement par aligneurs : Les experts ont convenu que les aligneurs pouvaient être utilisés efficacement dans certains types de malocclusions, notamment en cas d’encombrement léger à modéré (91 % d’accord) ou d’infraclusion antérieure (87 % d’accord). Le panel a admis la possibilité d’une distalisation des premières molaires maxillaires jusqu’à 2,5 mm (74 % d’accord), tout en apportant un fort soutien à l’utilisation d’auxiliaires pour la gestion des mouvements complexes tels que la rotation des canines (91 % d’accord). Le panel a souligné que la planification de mouvements imprévisibles…

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