Influence du contrôle de la position des incisives sur la réponse mandibulaire chez des patients en croissance présentant une malocclusion squelettique de classe II

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°3 - 15 juin 2021
Information dentaire
Manni A, Mutinelli S, Cerruto C, Cozzani M. Influence of incisor position control on the mandibular response in growing patients with skeletal Class II malocclusion. Am J Orthod Dentofacial Orthop. 2021;159(5):594-603.

L’objectif de cette étude était de vérifier si le contrôle de la position des incisives maxillaires et mandibulaires, pendant le traitement avec un appareil de Herbst à attelle acrylique, pouvait influencer la réponse de croissance mandibulaire chez des patients en croissance présentant une malocclusion squelettique de classe II.
Les téléradiographies de profil de 61 patients (d’âge moyen, 12,3 ans ; écart-type, 1,6) présentant une malocclusion squelettique et dentaire de classe II ont été analysées rétrospectivement, à la fois avant traitement par Herbst et après le retrait de l’appareil de Herbst, en utilisant une analyse céphalométrique modifiée de Pancherz.

45 patients avaient bénéficié de la pose de minivis à l’arcade mandibulaire pour contrôler l’ancrage des incisives mandibulaires. Chez 21 patients, les incisives maxillaires avaient été vestibuloversées avant de commencer le traitement par appareil de Herbst pour corriger le recouvrement incisif exagéré et la linguoversion des incisives maxillaires. Tous les patients ont été classés a posteriori en deux groupes homogènes, en fonction de l’optimisation ou non du surplomb incisif : 30 patients sans optimisation du surplomb incisif (SOS) et 31 patients avec optimisation du surplomb incisif (OS).

Le contrôle dentaire du surplomb incisif participe à améliorer l’efficacité du traitement par appareil de Herbst, avec l’objectif d’augmenter la longueur mandibulaire chez les patients en croissance présentant une malocclusion squelettique de classe II.

Les résultats ont montré que les deux groupes ont présenté une correction squelettique significative. Cependant, le changement était significativement plus important dans le groupe OS que dans le groupe SOS (P < 0,01). La base osseuse mandibulaire a atteint une valeur médiane de 4,0 mm (intervalle interquartile 2,5) dans le groupe OS, contre 1,1 mm (intervalle interquartile 2,8) dans le…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Tenons fibrés vs inlay-cores : études cliniques et taux de succès

Notre dernière revue de presse parue dans le numéro du 8 octobre (L’Information Dentaire n° 34) a révélé que l’étude avec...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Prédictibilité du mouvement de dérotation par aligneurs et facteurs influençant : une étude rétrospective

Contexte et objectifs : Plusieurs études ont évalué l’efficacité globale de la dérotation et proposé une valeur générale de surcorrection (environ...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Indications et limites des traitements par aligneurs : consensus international selon une méthode Delphi modifiée

Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient de recueillir l’avis d’experts sur les aspects essentiels du traitement par aligneurs et...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Endodontie guidée et localisateur d’apex

Si la chirurgie guidée, que nous avons déjà abordée dans une précédente revue de presse, représente une niche concernant principalement...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Étude exploratrice des variables cliniques des patients présentant un DTM permettant de les regrouper selon le mécanisme putatif de la douleur en cause

Objectifs Les dysfonctionnements temporomandibulaires (DTM), en tant que troubles musculosquelettiques, sont dits « non spécifiques », car aucune cause n’est clairement identifiée....
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Analyse par éléments finis et tenons fibrés

La méthode des éléments finis s’est développée à partir du milieu des années 50 à l’Université de Californie Berkeley où...