« Je vois maintenant les enfants de “mes patients”»

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire n°5 - 15 décembre 2025 (page 46-49)
Information dentaire
C’est l’histoire d’une assistante dentaire qui occupe le même cabinet et accompagne la même praticienne depuis plus de vingt ans. Voilà qui valait bien un déplacement jusqu’à Ustaritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, pour percer le secret de longévité de Virginie Diotalleva.

La radio est branchée sur RFM. Les enceintes crachent Indochine, Pierre Garnier, ColdPlay, les Rita Mitssouko. Petit moment de décompression avant que les rendez-vous de l’après-midi s’enchaînent. Virginie Diotalleva fait le tour de la salle de soin, histoire de vérifier que tout est en place. La salle d’attente ? « Tout propre aussi. » Chaises alignées, magazines repliés. Dans quelques minutes, les patients franchiront la porte d’entrée du cabinet dentaire. Virginie Diotalleva tourne délicatement les pages de l’agenda : « Du classique. Empreintes numériques, endodonties, composites, détartrage… Ah si ! Un cas un peu particulier sur des implants nous attend pour la fin de journée », observe-t-elle.

Comme tous les jours depuis plus de vingt ans, Virginie Diotalleva liste dans un coin de sa tête les consignes et les informations importantes à transmettre à sa praticienne, docteure Marion Lagunes. Voilà désormais deux décennies que toutes les deux collaborent dans le même cabinet, planté au numéro 12 de la place de la Mairie, à Ustaritz, commune des Pyrénées-Atlantiques, située à une quinzaine de kilomètres au sud de Bayonne. Inutile de la défier, Virginie Diotalleva connaît chaque recoin, chaque morceau de carrelage par cœur. « C’est vrai que c’est un peu chez moi ici », sourit l’assistante dentaire en vérifiant par la fenêtre si un patient débarque. Voilà plus de 1 000 semaines, plus de 240 mois (ou plus de 7 300 jours, si vous préférez) qu’elle ouvre la première la grille en fer le matin. « J’avais 27 ans quand je suis entrée la première fois dans ce bâtiment, j’en ai aujourd’hui 47. Et pour rien au monde, je ne voudrais changer », promet-elle.

Décorée de la médaille d’honneur du travail

Récemment, sa longévité a fini par être récompensée. Virginie Diotalleva a en effet reçu la médaille d’honneur du travail, « échelon argent », « pour ses 20 ans de service ».

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