Démonstration TV en direct sur patient C54
Mercredi 27 novembre – 14h/17h
Responsable scientifique : Louis Toussaint
Opérateur : Alexandre Richard
Conférenciers : Marin Pomperski, Rémi Arvieu
Objectifs
• Maîtriser le protocole du composite injecté et savoir en poser l’indication
• Connaître les étapes de la conception d’une clé en silicone transparent
• éviter les échecs en déterminant les étapes critiques
L’injection de composite fluide pour recréer une anatomie précédemment établie au laboratoire, via un wax-up réalisé par le prothésiste faisant suite à une analyse de cas approfondie, est un protocole qui a été largement documenté par Douglas Terry au début des années 2010 [1, 2].
Il faut toutefois préciser que cette technique existait déjà, mais il est difficile de remonter à son origine exacte. Pendant de nombreuses années, cette approche a été utilisée à la marge, mais elle a récemment été remise au goût du jour, notamment grâce à la prolifération des publications sur les réseaux sociaux et à une demande de plus en plus pressante pour des traitements esthétique accessibles.
Les avantages sont nombreux :
- préservation tissulaire ;
- contrôle des volumes ;
- temps au fauteuil raccourci ;
- coût de traitement plus accessible.
L’intérêt majeur de cette technique réside dans la possibilité de dupliquer précisément une anatomie recréée par le prothésiste [3-5].
Si l’on suit une approche conventionnelle de restauration antérieure par technique directe, même si un projet (wax-up) a été réalisé au préalable, la reproduction de la morphologie souhaitée reste dépendante des aptitudes techniques de l’opérateur. En effet, un projet esthétique est classiquement réalisé sur des modèles en plâtre issus d’empreintes initiales. Bien que ce flux de travail soit parfaitement maîtrisé par la plupart des laboratoires dentaires, il implique…