Cet article vise à clarifier une notion capitale, tant diagnostique que thérapeutique : la Dimension Verticale d’Occlusion (DVO). Enseignée dès les premiers cours de prothèses et d’occlusodontologie, cette notion est présente dans toute réflexion du clinicien et ceci, de façon quasi quotidienne : peut-on la modifier ? Si oui, comment ? Sa détermination doit-elle être précise ?
Il est étonnant de constater qu’un sujet aussi régulier n’ait pas reçu un consensus certain ; pourtant abordé lors des congrès ou dans la littérature, avec des avis multiples et parfois même divergents.
Évaluation, enregistrements et variations de DVO font partie des questions les plus courantes de la dentisterie prothétique.
Si les auteurs ont choisi d’ajouter l’adjectif « vrai » à leur titre, ils supposent que certains critères retenus par les praticiens peuvent être superflus, voire contre-productifs.
Il est donc nécessaire d’éclaircir les idées sur ce sujet et cet article a été précédé d’un article proposé par les mêmes auteurs et présenté dans la même revue : « La Dimension Verticale d’Occlusion en 2023 : cadre décisionnel ». Ce premier article nécessaire a pour but d’apporter des précisions de langage, des définitions des Dimensions Verticales, une clarification sur les possibilités de variation de la DVO et proposer un rationnel de décision à partir de vrais critères de choix de la DVO thérapeutique.
Il est intéressant de replacer la DVO dans son ensemble : c’est la hauteur de l’étage inférieur de la face mesurée, entre deux repères, lorsque les arcades sont en Occlusion d’Intercuspidie Maximale (OIM).
Les auteurs rappellent que le visage comprend le crâne (partie haute) et la face (partie basse), elle-même divisée en étages supérieur et inférieur.
De même, en parallèle de la DVO, les notions de Dimension Verticale de Repos (DVR), d’Espace Libre d’Inocclusion (ELI) et…