Passage de relais pour le CPES de prothèse complète

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 15 septembre 2023 (page 54-57)
Information dentaire
En 2024, Michaël Santos prendra la suite d’Yves Gastard au poste de responsable pédagogique du CPES de PCMIP (Certificat de Pratique et d’Etudes Supérieures de Prothèse Complète Muco- et Implanto-Portée). Stratégie Prothétique a rencontré ces deux personnalités se succédant, afin de mieux connaître cette formation d’excellence en prosthodontie et peut-être susciter des candidatures, qui sait ? de mieux connaître cette formation d’excellence en prothèse, et peut-être susciter des candidatures, qui sait ?

Maxime Helfer : Yves Gastard, vous avez depuis de nombreuses années la charge du CPES de prothèse complète muco- et implanto-portée. Pouvez-vous nous parler de sa genèse ? Quelle est la philosophie de cette formation ?

Yves Gastard : Cette formation a vu le jour en 1985 sous l’impulsion de trois prothésistes aujourd’hui disparus : Pierre Odic, Bernard Ferary et Didier Raux. D’ailleurs, à titre personnel, je souhaiterais leur rendre hommage pour tout ce qu’ils m’ont apporté.

Le poste de responsable pédagogique fut assuré par Pierre Odic de 1985 à 1997, à qui succéda Bernard Ferary de 1998 à 2000, date de ma prise de fonction, sur demande de ce dernier et en accord avec le bureau et président de l’UNPPD. Pour la petite histoire, on peut rappeler que, sur demande de Pierre Odic, j’avais intégré le corps enseignant en 1995.

Initialement prévu pour former des enseignants et des formateurs, le Certificat de Pratique et d’études Supérieures spécialité : Prothèse Totale, comme il se nommait initialement, s’est imposé très rapidement comme une formation de référence et d’excellence dans le paysage de la prothèse complète.

La philosophie de cette formation repose, entre autres, sur l’appétence des stagiaires pour le goût du travail « bien fait », souhaitant ainsi donner pleine satisfaction au patient édenté ; mais surtout sur la richesse de ce cursus, nourrie par de nombreux intervenants « triés sur le volet », désireux de transmettre sans réserve leur savoir-faire dans un esprit de camaraderie, en gardant une ouverture d’esprit. Sans cette équipe et cette philosophie, le CPES ne serait plus le CPES !

J’ajoute que la clôture de cette formation, qui passe par la rédaction et soutenance d’un mémoire avec un sujet en lien avec le traitement de l’édenté total, validé par un jury, a constitué au fil des années un véritable « héritage technique », où chaque diplômé a porté…

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