Vive la vaccination !

  • Publié le . Paru dans Parodontologie Implantologie Orale, un nouveau regard n°2 - 15 novembre 2021 (page 87-88)
Information dentaire

Après avoir eu 66 millions d’épidémiologistes l’année dernière, la France compte 66 millions de vaccinologues, capables de donner des avis autorisés sur l’efficacité, la sécurité et l’intérêt des vaccins anti‑Covid.
L’un des mérites de ces discussions passionnées est d’avoir rappelé les bénéfices majeurs apportés par la vaccination depuis plus d’un siècle, et notamment l’éradication de certaines maladies très graves comme la variole et la quasi‑éradication de maladies fréquentes graves ou invalidantes telles que, par exemple, la poliomyélite, la diphtérie ou le tétanos. À cette occasion, on a également évoqué la vaccination antigrippale et ses limites (nécessité d’une vaccination annuelle en raison des mutations du virus, efficacité souvent modérée, effets indésirables).

Pour le cardiologue, ce sujet a un intérêt particulier, car il existe des arguments sérieux pour penser que la vaccination antigrippale peut avoir un effet préventif réel sur la survenue d’accidents aigus cardiovasculaires, notamment d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux. On sait désormais que l’inflammation joue un rôle important dans la déstabilisation des plaques d’athérome et le déclenchement d’accidents artériels aigus, et on sait également que des infections virales, telles que la grippe, peuvent moduler la réponse inflammatoire.

Plusieurs essais de petite taille avaient suggéré un effet bénéfique de la vaccination anti­grippale sur la survenue d’infarctus du myocarde, mais une incertitude demeure. Pour répondre à cette question de façon claire, des investigateurs suédois ont mis sur pied un grand essai randomisé, l’essai IAMI : influenza vaccination after myocardial infarction, dont les résultats viennent d’être présentés lors du congrès de la Société européenne de cardiologie et sont publiés en ligne dans la revue Circulation [1]. Cet essai randomisé…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Santé publique

Le MEOPA, nouvel antidépresseur ?

Le protoxyde d’azote pourrait trans­former la façon de traiter la dépression, notamment pour certains patients résistants aux anti­dépresseurs usuels », indique...
Santé publique

Médicaments et grossesse

Ne pas faire d’automédication, ne pas arrêter seule son traitement, informer tous les professionnels de santé consultés de sa grossesse ou de son projet de...
Santé publique

Boissons sans alcool : taxer plus pour sucrer moins

Les teneurs en sucre ou édulcorant des boissons rafraîchissantes sans alcool ont fortement baissé depuis 2010, montre une étude de...
Santé publique

Boissons sans alcool : taxer plus pour sucrer moins

Les teneurs en sucre ou édulcorant des boissons rafraîchissantes sans alcool ont fortement baissé depuis 2010, montre une étude de...
Santé publique

Un tiers des Français pratique un nettoyage interdentaire quotidien

La pratique du nettoyage interdentaire quotidien progresse chez les Français selon un sondage diffusé par GUM à l’occasion de la...
Santé publique

Toujours plus d’appels au numéro vert SPS : la détresse des soignants ne faiblit pas

Depuis sa mise à disposition en 2016, le numéro vert SPS (Soins aux professionnels de santé – 0805 23 23...