Zircone usinée ou imprimée et limites cervicales

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire

Limites cervicales en simple dépouille, en congé ¼ d’ovale et en épaulement à angle interne arrondi.

Information dentaire
Article analysé : Li R, Chen H, Wang Y, Sun Y. Performance of stereolithography and milling in fabricating monolithic zirconia crowns with different finish line designs. J Mech Behav Biomed Mater 2021 Mar ; 115:104255. doi: 10.1016/j.jmbbm.2020.104255. Epub 2020 Dec 14.

La mode est paraît-il un perpétuel recommencement, un monde si singulier où plus il y a de changements, plus on revient à ce qui a déjà été fait. C’est parfois aussi le cas en odontologie, comme nous l’avons vu récemment avec les amputations radiculaires qui redeviennent une alternative à discuter avant l’implant, et aujourd’hui avec les limites cervicales en simple dépouille qui font de nouveau l’objet de discussions pour les restaurations corono-périphériques tout zircone compte tenu de la grande résistance mécanique de ce matériau.

Toutefois, et comme dans la mode, le retour de ces concepts passés se reformule généralement par de nouvelles techniques ou matériaux portés par l’air du temps et ses progrès ; il s’accomplit, comme la mode, de manière revisitée, souvent dans une autre déclinaison et, la plupart du temps, sous un autre regard. C’est précisément sous celui de l’économie tissulaire que l’on réenvisage aujourd’hui les limites cervicales en trace et, plus encore, toute la réduction axiale qui se restreint alors à une simple mise de dépouille pour préserver un maximum de tissus dentaires lors de préparations pour restaurations tout en zircone. Grâce à un élargissement des gammes colorimétriques disponibles et au maquillage de surface, les couronnes tout en zircone, résistantes et économiques, trouvent en effet un domaine d’application en plein développement.

Le mode de fabrication évolue aussi ; en plus de l’usinage de la zircone préfrittée largement employé, une fabrication additive par stéréolithographie (SLA) est désormais possible. La poudre de zircone incluse en suspension dans un polymère permet l’impression de la pièce désirée grâce à un laser UV dans une machine d’impression 3D. Un double traitement thermique permet ensuite successivement d’éliminer le polymère de liaison puis de fritter la restauration en zircone pour obtenir ses dimensions et sa dureté finale.

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Revue de presse

Modélisation des restaurations adhésives en céramique, IA vs expérience professionnelle

Parmi les thèmes qui seront abordés dans les formations du prochain congrès de l’ADF, on trouve les restaurations partielles collées...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Tenons fibrés vs inlay-cores : études cliniques et taux de succès

Notre dernière revue de presse parue dans le numéro du 8 octobre (L’Information Dentaire n° 34) a révélé que l’étude avec...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Prédictibilité du mouvement de dérotation par aligneurs et facteurs influençant : une étude rétrospective

Contexte et objectifs : Plusieurs études ont évalué l’efficacité globale de la dérotation et proposé une valeur générale de surcorrection (environ...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Indications et limites des traitements par aligneurs : consensus international selon une méthode Delphi modifiée

Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient de recueillir l’avis d’experts sur les aspects essentiels du traitement par aligneurs et...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Endodontie guidée et localisateur d’apex

Si la chirurgie guidée, que nous avons déjà abordée dans une précédente revue de presse, représente une niche concernant principalement...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Étude exploratrice des variables cliniques des patients présentant un DTM permettant de les regrouper selon le mécanisme putatif de la douleur en cause

Objectifs Les dysfonctionnements temporomandibulaires (DTM), en tant que troubles musculosquelettiques, sont dits « non spécifiques », car aucune cause n’est clairement identifiée....