Quelques jours avant le début du congrès, le cœur n’y était plus : peu d’inscrits, des sponsors qui se désistaient, le congrès prévu au palais des congrès avait finalement lieu dans un appartement, plusieurs orateurs seraient finalement en distanciel, aucun congressiste possible sur place… Un an de travail pour ce résultat ! Un fiasco en perspective ?
L’événement était pourtant de taille : la SOFDF fêtait ses 100 ans dans sa ville natale – le premier congrès d’ODF avait eu lieu à Lyon.
Cent ans après, la situation sanitaire nous a tous obligés à revoir l’organisation. Alors que nous avions loué le palais des congrès, il a fallu, un mois avant, annuler et envisager un congrès sans nos congressistes. Bien sûr, il s’agissait d’un crève-cœur et à un mois du jour J, tout était à revoir !
Et pourtant, au lendemain du congrès, j’en suis désormais à me dire que les changements imposés ont constitué une chance !
Le nouveau local était de toute beauté : un appartement haussmannien sur les rives du Rhône, d’une grande hauteur sous plafond, qui avait surtout une qualité inattendue : il était situé juste en face de l’appartement où avait eu lieu la première réunion de la SFODF, de l’autre côté du Rhône, à 7 minutes à pied !
Les conférenciers nous ont suivis et nous avons expérimenté l’enregistrement façon studio. Les confinements nous avaient tous obligés à accepter des réunions en distanciel mais là, nous avons travaillé avec des professionnels (key4events) pour un résultat comme la télévision. Une expérience en soi qui amènera à repenser les réunions à venir. Il ne s’agit surtout pas de supprimer le présentiel mais de se garder la possibilité de faire quelques réunions en distanciel parfaitement structurées.
Sarah Chauty, Coprésidente du congrès