La 1re édition de la Journée d’Information des Praticiens (JIP) organisée par le groupe Information Dentaire s’est tenue le 23 juin 2022 à Paris, à la Maison de la Chimie. Retrouvez dans cette page d’archive le programme scientifique et les partenaires de l’événement, et revivez les temps forts en images.
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Programme de la journée du 23 juin 2022
Réussir un traitement, choisir les bonnes options
Un comité d’experts
Une journée animée par Michel Bartala, Michel Pompignoli, Michèle Reners
Avec la participation de Frédérique d’Arbonneau, Frédéric Bohin, Vianney Descroix, Gérard Duminil, Jean-Christophe Fricain, Philippe Khayat, Philippe Pirnay, Marc Sabek / Olivier Etienne, Corinne Lallam / Maxime Helfer, Jean-Marie Cheylan, Philippe Pisseloup / Jean-Pierre Attal, Elisabeth Dursun, Alain Perceval / Alain Lautrou, Marie-José Boileau / Julien Brousseaud, Eric Bonte.
Thème de la journée : Réussir un traitement, choisir les bonnes options
Six conférences plénières
9h : Début des conférences
- Conserver ou extraire : critères de décision dans un plan de traitement (Guillaume Gardon-Mollard)
- Utilisation des biocéramiques en endodontie – entre performances attendues et réalités cliniques (Alexis Gaudin)
- Les facettes : les étapes pour réussir l’intégration esthétique (Mathilde Jalladaud)
12h45 : pause-déjeuner Lenôtre (inclus*)
* Pour les personnes ayant opté pour le tarif étudiant, Accès aux conférences uniquement, déjeuner non inclus.
- La greffe épithélio-conjonctive est-elle d’actualité ? (Virginie Monnet-Corti)
- Réussir son empreinte optique : du choix du matériel à l’optimisation des procédures (Karim Nasr)
- Approche minimalement invasive en parodontologie et implantologie (David Nisand)
18h : Fin des conférences
Programme détaillé des conférences
Conserver ou extraire : critères de décision dans un plan de traitement
Lors de l’élaboration d’un plan de traitement, la question qui se pose le plus fréquemment est celle de la conservation ou de l’extraction d’une ou plusieurs dents. Le praticien se trouve alors tiraillé entre deux impératifs contradictoires : celui, toujours souhaitable, de la préservation des dents naturelles, et celui de l’extraction de ces mêmes dents dont le pronostic risquerait de contrarier, voire compromettre le projet thérapeutique.
Pour faire le bon choix, le praticien devra fonder sa décision, non pas sur des critères intuitifs, mais sur des principes objectifs, rationnels et scientifiques qui seront détaillés au travers de nombreux exemples cliniques.
Utilisation des biocéramiques en endodontie - entre performances attendues et réalités cliniques
La première génération de « biocéramique » ou de « ciment hydraulique » apparue dans les années 90 est le mineral trioxide aggregate (MTA). Le MTA a de nombreuses applications en endodontie, allant des thérapeutiques de vitalité pulpaire, de l’obturation d’une perforation, jusqu’à l’obturation a retro lors de chirurgie endodontique. Bien que cette famille de matériau offre un bon pronostic à long terme, elle présente également certains inconvénients. Afin de pallier ces inconvénients, les ciments hydrauliques de nouvelle génération utilisent la nanotechnologie permettant de réduire la taille des particules à un mélange de nano et microparticules, et ainsi d’envisager une application pour l’obturation des canaux radiculaires. En plus de la bioactivité potentielle, ces ciments biocéramiques présentent une facilité d’emploi et de mise en place et constituent par conséquent un excellent choix clinique. Cette conférence a pour objectif de réaliser une synthèse sur l’utilisation des biocéramiques en endodontie, de fournir des conseils cliniques, et de discuter des nouvelles études sur l’étanchéité, la biocompatibilité, les propriétés antibactériennes et la bioactivité de ces matériaux.
Les facettes : les étapes pour réussir l’intégration esthétique
Les facettes dentaires, aussi appelées restaurations adhésives en céramique (RAC), font partie intégrante des thérapeutiques du chirurgien-dentiste.
Elles s’inscrivent dans la dentisterie contemporaine minimalement invasive puisqu’elles permettent de retrouver l’intégrité esthétique et fonctionnelle d’une (ou plusieurs) dent antérieure avec un coût tissulaire qui peut être nettement réduit. La réalisation de RAC demande la mise en œuvre d’un protocole précis, autant dans la préparation dentaire que pour la communication des informations au laboratoire de prothèse, et dans la rigueur nécessaire lors du collage de la pièce sous champ opératoire. Toutes ces étapes, ainsi que la gestion de l’aménagement parodontal en regard, seront détaillées au cours de cette présentation afin que le praticien obtienne les clés pour mener sereinement ces traitements.
La greffe épithélio-conjonctive est-elle d’actualité ?
La chirurgie muco-gingivale offre un éventail de techniques chirurgicales, dont les greffes gingivales épithélio-conjonctives (GGEC). Malgré le recours de plus en plus fréquent aux greffes conjonctives enfouies ou semi-enfouies (en raison de leur potentiel esthétique), les GGEC conservent une multitude d’indications. On peut citer parmi elles la modification du biotype parodontal, l’approfondissement vestibulaire, l’élimination d’un frein, de cicatrices et colorations et, dans une moindre mesure, le recouvrement radiculaire.
Au travers de nombreux cas cliniques, nous analyserons l’intérêt de la greffe épithélio-conjonctive dans notre arsenal thérapeutique parodontal.
Réussir son empreinte optique : du choix du matériel à l’optimisation des procédures
Autrefois limitées à de petits enregistrements sectoriels, les caméras d’empreintes optiques sont aujourd’hui des outils performants autorisant de nouveaux horizons thérapeutiques.
Elles constituent plus que jamais la porte d’entrée du numérique au cabinet et conditionnent la réussite de nos traitements.
Une empreinte optique réussie repose autant sur le choix d’un système adapté à sa pratique que sur la façon de s’en servir et de l’exploiter.
Nous essaierons de donner un avis éclairé sur ces points afin notamment d’aider ceux qui souhaitent franchir le pas à le faire en toute confiance.
Approche minimalement invasive en parodontologie et implantologie
L’approche minimalement invasive vise avant tout à préserver les structures dentaires tout en indiquant des protocoles opératoires moins invasifs.
Elle concerne donc tous les champs de l’odontologie moderne et particulièrement la parodontologie et l’implantologie.
En effet, pour ces dernières, la décision de conserver ou d’extraire est souvent au cœur des débats et les procédures chirurgicales peuvent être contraignantes pour les patients, mais également pour les praticiens.
L’objet de cette présentation est de revenir sur les possibilités thérapeutiques offertes par cette approche, mais également d’en préciser les limites.
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(lundi - vendredi : 9h - 17h30)- Barbara Arcolin
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