4 amis, 4 parcours

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°19 - 15 mai 2024 (page 18-27)
Information dentaire
La vie professionnelle nous fait vivre des moments de partage, des rencontres et crée parfois de vraies amitiés. Le temps a passé, l’amitié a grandi, les cheveux ont grisé et notre activité professionnelle nous a apporté ses joies, ses peines, ses succès et ses échecs. S'ils partagent tous les quatre plusieurs passions, celle de la dentisterie reste un pilier de leurs discussions : « Gil, tu ne fais plus de couronne, vraiment ? Même quand tout est usé ? », « Et toi Marwan, tu ne te prends pas un peu trop la tête avec toutes tes étapes en prothèse sur implants ? », « Charles, c’est quoi toutes ces histoires sur le stress, les hormones ? Un bon brossage et fini la paro, pas besoin d’autre chose… », « Michel, arrête avec tes angoisses, un bon tenon, bien dur, et plus de souci. Et si problème, tu déposes et tu refais »… Autant de sujets qui les conduisent à rire ensemble, à jouer de l’autodérision, mais aussi à réfléchir. Que leur ont apporté toutes ces années ? Que peuvent-ils transmettre à leurs consœurs et confrères pour les aider quand arrive le moment de soigner, de choisir ce qui pourrait être la « meilleure » option de traitement ? Dans une ambiance différente de celle des « conférences magistrales », avec la complicité amicale et les compétences d’Anne Longuet, Gil Tirlet, Charles Micheau, Marwan Daas et Michel Bartala échangent lors d’une conférence organisée le 5 juin à Annecy, à partir de situations cliniques quotidiennes, et partagent leurs visions des thérapeutiques et de leur évolution.

Anne Longuet
Pratique libérale, Paris Membre des Bioteams

Restauration des secteurs postérieurs : techniques directe et indirecte

La possibilité d’interroger des praticiens plus… « âgés » sur différents thèmes me donne aussi l’envie de partager avec eux et les auditeurs les possibilités de restauration d’une dent en posant les principes des restaurations directes et indirectes.

La préservation des tissus dentaires, le respect de la biomécanique de la dent et la limitation des agressions pulpaires sont devenus les éléments centraux des traitements restaurateurs.

La symbiose biologique et fonctionnelle des substrats constituant la dent a conduit au développement de techniques adhésives modernes permettant de restaurer la dent, pulpée ou non, en « copiant la nature ». Ceci est le principe même du concept de « biomimétique » élaboré par Magne et Bazos.

Les pertes de substances auxquelles nous sommes confrontés dans notre pratique quotidienne dans les secteurs postérieurs peuvent être restaurées de manière directe ou indirecte. Une analyse de la littérature scientifique montre qu’il n’existe à ce jour aucune différence significative entre ces deux techniques.

La quantité de perte de substance et son analyse qui vont permettre de choisir le type de restauration le plus adapté.

Les éléments qui nous guident dans cette analyse sont :

  • la localisation de la perte de substance ;
  • l’architecture de la cavité ;
  • la localisation des limites ;
  • l’environnement occlusal.

Restaurations directes

L’évolution des matériaux et des méthodes de stratification ces dernières années commencent à changer la donne et augmentent la prédictibilité des résultats qu’il est possible d’obtenir avec les méthodes directes.

Des protocoles simples et reproductibles de stratification permettent de faire face à différents types de situations cliniques.

Maîtriser les différentes étapes que sont…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité