Allogreffes et autogreffes en chirurgie buccale

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Information dentaire
Après avoir étudié les indications des allogreffes en chirurgie buccale, en particulier après l’exérèse de kystes des mâchoires, et en chirurgie orthognatique, ainsi que certaines indications morphologiques de la face dans l’article publié le 13 mars, nous abordons ici les allogreffes en chirurgie préimplantaire, avant de proposer une discussion générale sur l’intérêt des allogreffes en chirurgie buccale par rapport aux greffes autologues et réciproquement.

II. Indications en chirurgie préimplantaire

Allogreffes et reconstructions de crête à but préimplantaire

Nous avons étudié 100 greffes d’origine allogénique à but préimplantaire réalisées au cours des trois dernières années et nous avons comparé le taux de réussite de cette chirurgie implantaire par rapport à 100 greffes d’origine pariétale réalisées à la même période selon les mêmes protocoles chirurgicaux et avec le même opérateur.
Nous avons choisi de réaliser une comparaison avec des greffes pariétales car celles-ci ont fait leurs preuves avec une bonne prédictibilité de résultat et avec des suites simples. Elles représentent une référence.

Les implants ont été mis en place par les praticiens référents en charge des implants, qui nous avaient adressé le patient.

Pour chaque patient, le projet prothétique et implantaire a été établi avant la greffe.
Lorsque l’objectif implantaire a été rempli sans reprise chirurgicale (autre que la dépose des vis d’ostéosynthèse), le résultat a été considéré comme satisfaisant.
Dans cette étude, nous avons défini l’échec comme l’impossibilité (sans reprise chirurgicale) d’une réhabilitation

prothétique et implantaire selon le projet initial. La notion d’échec est donc différente de la complication : dans certains cas, nous avons noté des complications (fenestration osseuse par exemple) sans remise en cause du projet implantaire et donc sans échec et, inversement, l’absence de complication ne signifie pas nécessairement l’absence d’échec.
Pour chacune des greffes réalisées, un contrôle par scanner a été effectué avant la greffe pour poser l’indication et au quatrième mois postopératoire pour contrôle.

Nous avons subdivisé les reconstructions de crête osseuse en fonction de leur importance quantitative et de la localisation de l’augmentation osseuse : transversale ou verticale (la quantification de l’importance de la greffe a été notée en phase peropératoire) :
– greffes transversales…

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