Le point positif de l’extraction-implantation immédiate (EII) est d’abord la réduction du nombre de procédures chirurgicales et du temps de traitement global. De plus, le défaut péri-implantaire se présente habituellement comme un défaut à deux ou trois murs, qui se prête à des techniques d’augmentation osseuse. Il est possible de visser ou de sceller une prothèse provisoire à l’implant, ce qui évite au patient le port d’une prothèse amovible provisoire. Toutefois, il est important de souligner la difficulté technique de mise en place d’un implant dans une alvéole d’extraction avec une position prothétique correcte et une stabilité initiale primaire suffisante. Au niveau du secteur antérieur, le risque de récession gingivale est accru, ce qui peut compromettre les résultats esthétiques au niveau des tissus mous. Ainsi, des procédures supplémentaires d’augmentation des tissus durs et mous sont généralement nécessaires pour éviter ce risque, intensifiant encore les exigences techniques de la procédure. Par ailleurs, la fermeture primaire des tissus mous sans tension est rendue difficile par le manque de gencive, et le déplacement coronaire d’un lambeau modifie la hauteur de la ligne muco-gingivale.
Les critères de succès de l’EII décrits et établis dans la littérature regroupent, entre autres, un positionnement tridimensionnel optimal de l’implant, une table osseuse vestibulaire intacte ainsi que l’apport de biomatériaux osseux de comblement dans l’espace vacant entre l’implant et la corticale osseuse [2]. De plus, la technique « flapless » dans ce protocole garantit un apport vasculaire maximal. Le potentiel de cicatrisation est préservé grâce au maintien du périoste intact. Du point de vue du taux de survie, les études ne montrent pas de différence significative entre les implants immédiats et les implants placés dans des sites cicatrisés, aussi bien en zone esthétique que dans les régions…
Avantages du pilier de cicatrisation anatomique personnalisé par CFAO dans le protocole d’implantation immédiate
- Par
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 16-21)
En 1976, Schulte et coll. [1] décrivent les premiers cas de placement d’implant dans une alvéole d’extraction, et baptisent cette procédure « implantation immédiate ». À la suite de ces premières publications, cette technique s’est largement développée sur le plan scientifique et clinique.
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