De quoi s’agit-il ?
Les CCQ sont définies par la présence de maux de tête : plus de 15 jours par mois, plus de 4 heures par jour (en l’absence de traitement) et depuis plus de 3 mois… sans cause lésionnelle.
Elles résultent généralement de l’évolution vers la chronicité d’une céphalée initialement épisodique (migraine ou céphalée de tension), sous l’influence de différents facteurs (cf. infra), notamment – dans bon nombre de cas – d’un abus médicamenteux.
Comment se manifestent-elles ?
Les CCQ se manifestent par :
– des céphalées… chroniques quotidiennes, d’allure migraineuse (hémicrânie pulsatile, d’intensité modérée à sévère, aggravée à l’effort et s’accompagnant de nausées ou vomissements) ;
– des céphalées… chroniques quotidiennes, ayant les caractéristiques sémiologiques des céphalées de tension (maux de tête plus diffus, moins intense, non aggravés par l’effort et ne s’accompagnant pas de troubles digestifs) ;
– un fond céphalalgique permanent auquel s’ajoutent des crises d’allure migraineuse.
Quels examens complémentaires demander ?
Le diagnostic de CCQ repose sur l’interrogatoire, mais il peut être cependant nécessaire de réaliser des examens complémentaires (notamment une IRM cérébrale) en cas :
– de découverte d’une anomalie lors de l’examen clinique ;
– ou (selon certains spécialistes) lorsque ces maux de tête, qui – élément essentiel au diagnostic – persistent plus de 4 heures par jour en l’absence de traitement (dans le cas contraire, le diagnostic de CCQ doit être écarté !), sont apparus depuis moins d’un an.
Quels sont les facteurs de risque de CCQ ?
En cas de maladie migraineuse (ou de céphalées de tension épisodiques), on craindra le développement d’une céphalée chronique quotidienne (CCQ) en cas notamment :
– d’augmentation de la fréquence des crises ;
– de surconsommation d’antalgiques… spécifiques (comme…