Certaines molécules dérivées de la cocaïne, ont des propriétés anesthésiques locales. Cet effet est dû au blocage des
canaux sodiques présents sur les membranes des cellules nerveuses, empêchant ainsi le neurone de générer des
potentiels d’actions. Ce blocage prévient donc la transmission de l’influx électrique le long des fibres nerveuses.
Il n’est pas spécifique des neurones nociceptifs et l’effet analgésique s’accompagne donc de déficits sensoriels
somesthésiques, moteurs et autonomes. Différents paramètres peuvent modifier l’efficacité clinique des anesthésiques locaux. Certains de ces paramètres dépendent des caractéristiques de la molécule (lipophilicité, pKa etc), du tissu environnant (pH, présence de molécules biologiques inflammatoires etc.) ou encore de l’état physiologique du neurone (changements neuroplastiques induits par une inflammation etc.). Le but de cet article est
d’identifier les cibles biologiques des anesthésiques locaux (AL) afin de mieux cerner leurs conditions d’utilisation
clinique optimale.
Cibles biologiques des anesthésiques locaux
- Par
- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°2 - 15 juin 2006 (page 109)
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :
Vous êtes abonné.e ?
Connectez-vous
Pas encore abonné.e ?
Abonnez-vous
Abonnez-vous pour recevoir la revue et bénéficier des services en ligne et des avantages abonnés.
Vous pouvez également :
Acheter l'article
En version numérique
Acheter le numéro
À l'unité