Un peu d’histoire
Les e-cigarettes ont été initialement développées sous une forme commerciale en Chine vers 2003. Elles ont été pensées comme une aide au sevrage [3]. Il n’existe pas de normes dans leur composition et leur utilisation. Les e-cigarettes ont été délibérément conçues pour ressembler aux cigarettes traditionnelles. Au départ, plusieurs fabricants ont commencé à produire des dispositifs de qualité variable et nombre d’entre eux ne délivraient que de faibles quantités de nicotine par rapport aux cigarettes classiques. Les fumeurs qui les utilisaient pour se sevrer ont trouvé que la substitution en nicotine était insuffisante [3]. Plus récemment, la technologie s’est donc perfectionnée pour améliorer la délivrance de nicotine dans la vapeur inhalée par les consommateurs. Les grandes compagnies de tabac ont commencé à investir activement dans la production d’e-cigarettes [3].
Concernant les produits de cigarette sans combustion, ou tabac chauffé, la plupart des dispositifs sont également conçus pour ressembler aux cigarettes combustibles traditionnelles [3], cela afin de répondre aux attentes sensorielles et aspects comportementaux du tabac fumé appréciés des consommateurs. Le géant de l’industrie du tabac Philip Morris a mis sur le marché américain un dispositif au succès mondial, constitué d’un stylo dans lequel on introduit une cigarette filtre courte qui, en chauffant, produit de la vapeur. La firme avance que 8,8 millions de personnes ont abandonné les cigarettes traditionnelles au profit de ce dispositif [3]. La cigarette sans combustion représenterait une source de bénéfices considérables pour les industriels du tabac. Mais des données statistiques suggèrent qu’elle pourrait agir comme une passerelle ou un complément à la cigarette, plutôt que comme un remplacement. Des enquêtes indiquent que 96 % des utilisateurs coréens fument également des cigarettes traditionnelles et que 45 %…