Comment optimiser le travail en cassette ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Information dentaire
Notre manière de travailler et de concevoir notre journée de travail au cabinet dentaire évolue. L’ergonomie, l’asepsie, l’image de la structure et la rentabilisation du temps de travail de l’assistante et du praticien deviennent des points clés dans la gestion de notre exercice. Dans ce cadre, comment optimiser l’utilisation des cassettes ?

1re partie : La description du système

Le concept des « tubs and trays »

Voici plus de trente-cinq ans, le Docteur Kilpatrick préconisait l’utilisation des « tubs and trays », les premiers étant des plateaux ou petites bassines compartimentées regroupant tous les produits non stérilisables utilisés pour un acte donné et les seconds des plateaux pré-
préparés. Il encourageait ses confrères à travailler à quatre mains, même si sa méthode s’appliquait également à l’omnipraticien travaillant seul.
De nombreuses techniques de travail sont apparues, élaborées par les fabricants de gros équipements autour de la bouche du patient et non autour du praticien. C’est la raison pour laquelle, au vu du poids et des dimensions de ces équipements, le praticien est obligé de tourner autour de son patient plutôt que ce dernier vienne à lui.

Certaines sociétés spécialisées dans l’organisation du travail au cabinet dentaire se sont intéressées à ce concept et ont développé un système sous forme de cassettes. L’innovation par rapport au dispositif de Kilpatrick consiste à fabriquer des cassettes prépréparées au lieu de plateaux.

Composition d’une cassette et d’un « tub »

La cassette est un ensemble de deux plateaux perforés de nombreux évents, s’emboîtant, dont l’un sert de base et l’autre de couvercle. Des rails en silicone servent de supports ou de maintien pour empêcher tout déplacement indésirable des instruments lorsque la cassette est fermée.

Pour une cassette d’endodontie par exemple, le praticien trouve le miroir, la sonde, les précelles, l’excavateur, les fouloirs, le cadre à digue, une boîte de rangement avec les crampons à l’intérieur, la pince à crampon, une spatule, une paire de ciseaux, le séquenceur de fraises avec les 4 ou 6 fraises que nécessite l’acte, la seringue d’anesthésie. Même si le praticien n’utilise pas toujours tous les instruments contenus dans une cassette, l’ensemble des instruments, contaminés…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Hygiène et Asepsie

Article réservé à nos abonnés Le cockpit stérile pour ne pas interrompre la tâche

Le concept des Facteurs Organisationnels et Humains (FOH) s’impose de plus en plus dans le monde médical. 50 % des articles...
Endodontie Hygiène et Asepsie

Article réservé à nos abonnés Améliorer l’asepsie en endodontie

Alors que l’endodontie a bénéficié d’innombrables avancées technologiques à chacune des étapes du traitement, le pronostic endodontique n’est pas meilleur...