Contention de l’infraclusion : vers de nouvelles approches

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°3 - 15 juin 2022
Information dentaire

La stabilité de la correction de l’infraclusion est difficile : croissance résiduelle verticale qui s’exprime en fin d’adolescence, dysfonctions, voire persistance des parafonctions. Sachant que l’infraclusion peut être liée à un excès vertical antérieur, à une insuffisance ramale postérieure ou bien les deux, le problème de la stabilité est à mettre en perspective avec sa difficulté de traitement (comme l’atteste ce double volume de l’orthodontiste consacré à la malocclusion).

Le traitement « gold standard » de l’infraclusion antérieure modérée à sévère est le protocole ortho-chirurgical. Néanmoins, de nombreux articles rapportent des résultats intéressants pendant le traitement actif avec des ancrages osseux par minivis ou miniplaques sur des cas de sévérité légère à modérée permettant une ingression molaire variant de 1,8 à 5 mm. Il existe cependant une récidive partielle allant jusqu’à un tiers des corrections initialement obtenues [1-3]. La surcorrection est donc conseillée.

De récentes publications proposent d’utiliser des ancrages osseux pour maintenir la correction obtenue à l’issue du traitement orthodontique actif, voire pour accompagner la croissance résiduelle [4].

Ancrages osseux

Des ancrages osseux sont installés en période de contention ou mettent à profit les minivis ou miniplaques qui avaient été mises en place pendant le traitement actif.

Deux possibilités sont déclinées selon l’étiologie et la localisation de la dysmorphose et l’effet attendu (égression antérieure ou ingression postérieure) : mise en place de minivis antérieures placées au tiers radiculaire entre incisives latérales et canines maxillaires et mandibulaires servant de support d’élastiques verticaux. Il s’agit là de l’évolution d’une proposition initiale de Sheridan [5] : utiliser des élastiques verticaux antérieurs en port nocturne reliant des boutons collés en palatin et en lingual…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

ODF

Article réservé à nos abonnés DTM : du simple dépistage au diagnostic complet – Annexes

Annexes à consulter ANNEXE 1 I Tableaux reprenant les critères diagnostiques des 7 principaux Dysfonctionnements Temporo-Mandibulaires (DTM) > ANNEXE 2...
ODF

Article réservé à nos abonnés Prise en charge d’un SAHOS chez un ancien sportif de haut niveau

Le patient se plaint d’un sommeil difficile et de fatigue diurne en sachant qu’il y a des antécédents de narcolepsie...
ODF

Article réservé à nos abonnés Occlusion dentaire et performances sportives

Traiter des sportifs professionnels est un véritable challenge. Ils sont de plus en plus nombreux à penser que l’engrènement dentaire...
ODF

Article réservé à nos abonnés Ergonomie de l’orthodontiste : le point de vue du kiné

Être bien installé dans son poste de travail, pour bien traiter ses patients. Les évidences sont là. Il est incontournable...
ODF

Article réservé à nos abonnés Protection intra-buccale sur mesure : procédure numérique

L’accidentologie sportive est à l’origine de la majorité des traumatismes bucco-dentaires [1]. Ce constat est en accord avec l’étude de...
ODF Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Approche pluridisciplinaire d’un trouble occlusal : orthodontie et restaurations directes

Grand Prix éditorial RC 2023 Dentisterie Esthétique 1re lauréate : Sharon KRIEF Chirurgien-dentiste Post-graduate en Dentisterie Esthétique – New York...