Le domaine de ces rayonnements électromagnétiques de courte longueur d’onde est divisé en trois parties : les UV-A (400-315 nm) représentent 95 % des UV solaires qui atteignent la surface de notre planète. Ils sont responsables du vieillissement cutané et participent à l’apparition de cancers de la peau ; les UV-B (315-280 nm), de plus courte longueur d’onde et donc plus énergétiques que les précédents, ne représentent plus que 5 % des UV solaires à la surface terrestre. Ils provoquent l’érythème solaire (coup de soleil) et constituent le facteur principal des cancers de la peau ; enfin, les UV-C (280-100 nm), aussi nocifs (car très ionisants) que les rayons X du cabinet dentaire, sont arrêtés totalement par l’atmosphère terrestre.
Notons que dès 315 nm, les rayonnements sont génotoxiques car potentiellement ionisants, et donc susceptibles de provoquer des lésions plus ou moins nombreuses de l’ADN des cellules exposées.
Plus des deux tiers des mélanomes sont dus à une exposition excessive aux UV. Précisons néanmoins que, sans excès, une exposition raisonnable aux UV présente des effets bénéfiques pour la santé. En effet, les UV-B permettent à nos organismes, par conversion de la provitamine D3 dans les keraténocytes, de synthétiser la vitamine D indispensable au métabolisme calcique. Cinq à quinze minutes d’exposition solaire, deux à trois fois par semaine, suffisent à maintenir une concentration physiologique suffisante en vitamine D.
Un indice UV pour évaluer le risque
Le rayonnement UV naturel dépend de nombreux facteurs environnementaux :
• La hauteur du soleil : la quantité de rayonnements UV sur notre planète augmente avec la verticalité du soleil : maximale au midi solaire, elle varie au cours de la journée.
• La latitude : en nous rapprochant de l’Équateur, la quantité d’UV augmente sur Terre.
• La nébulosité : si un ciel limpide facilite la transmission des UV, un ciel…