Coordination Frédéric Bohin Fabrice Calastreng
Des résultats qui témoignent du dynamisme du secteur et permettent de relativiser face aux bouleversements qui attendent la profession, en France notamment ! Au prix d’une certaine hétérogénéité dans les halls : malgré des efforts louables de regroupement, dans le but de faciliter la tâche de visiteurs toujours plus pressés, une première visite du salon est toujours un peu déconcertante… À côté d’un vendeur pakistanais d’instruments au poids, un stand vante les mérites d’un matelas de relaxation high-tech, tandis qu’un fabricant asiatique de moteurs pas à pas destinés aux machines d’usinage enchaîne les rendez-vous dans un petit bureau, composante indispensable d’un stand à l’IDS, où se négocient les accords les plus importants !
Dans les allées, de petits groupes s’agglutinent devant les stands proposant des séances de blanchiment en « direct live », tandis que sur d’autres, une équipe sur le pied de guerre semble guetter le chaland, volatil par essence…
Le visiteur curieux trouvera de quoi satisfaire tous ses besoins et ses envies avec une offre pléthorique, voire surabondante, pour peu qu’il ait pris le temps de préparer en amont son parcours de “shopper”…
S’il est en effet possible de parcourir l’ensemble des halls dans la journée (nous l’avons fait pour vous !), certes au pas de course et sans pause déjeuner, il est beaucoup plus classique de croiser des petits groupes, plans en mains, en train d’errer de hall en hall avec un air perplexe, malgré la signalétique très bien faite de l’ensemble de l’espace.
En pratique, une journée à Cologne permet de voir 5 ou 6 “gros” stands en épluchant l’ensemble de l’offre des exposants, voire moins si vous avez pris rendez-vous avec vos fournisseurs favoris qui mettront un point d’honneur à vous recevoir dans la partie lounge de leur stand, autre particularité bien sympathique de l’IDS. Facilitée il est vrai par les tarifs…