Quoique les parodontites aient une étiologie multifactorielle (incluant les facteurs d’augmentation de la susceptibilité à la maladie), le succès de la thérapeutique est principalement lié à l’éradication des pathogènes parodontaux exogènes et à la réduction des endogènes. Le débridement sous gingival est toujours le traitement des parodontites. En se basant sur les quelques études ayant suivi la dynamique de la re-colonisation sous gingivale après débridement mécanique, on devrait cependant se rendre compte que le nombre de bactéries sous gingivales revient à peu près à son niveau initial (diminution d’environ 0,5 en valeur log) quelques jours après le traitement. La plupart des pathogènes parodontaux colonisent plusieurs niches situées dans la cavité buccale (muqueuse buccale, langue, salive,
poches parodontales et toutes les surfaces dures intra-buccales telles que les dents, appareils dentaires, implants…) ainsi que le sinus et les amygdales. Puisque ces espèces peuvent être transmises d’une niche à l’autre ( translocation intra-orale), les parodontistes devraient considérer la région bucco-pharyngée comme une entité microbiologique, au lieu de traiter les parodontites par une séquence d’actes locaux. Puisque ce sont surtout les poches parodontales non traitées qui compromettent le traitement des sites récemment instrumentés, le traitement de la parodontite devrait impliquer une approche globale de toutes les poches pathologiques (désinfection de toute la bouche en une étape) ou devrait au moins considérer l’utilisation d’antiseptiques entre les séances d’instrumentations successives, afin d’empêcher
une translocation microbienne des pathogènes parodontaux pendant la période de traitement actif. Pour la même raison, les procédures de régénération ou l’application locale d’antibiotiques devraient être différées jusqu’à ce qu’une amélioration maximale ait été obtenue dans le reste du parodonte. Cette approche…
Détartrage-surfaçage : comment améliorer les résultats cliniques ?
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°3 - 15 septembre 2003 (page 317)
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