Et si l’esthétique d’un sourire passait par l’alignement des collets ?

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire
Information dentaire
L’esthétique d’un sourire dépend avant tout de rapports dento-parodontaux harmonieux. Puisque plus de 30 % des sourires exposent de la gencive, et donc découvrent les collets des dents, un défaut de leur alignement, une dyschromie visible ou une limite prothétique exposée deviennent source d’insatisfaction d’un sourire perçu alors comme disgracieux.

La position de la ligne du sourire, la forme et la couleur des dents mais aussi l’alignement des collets sont des facteurs essentiels à intégrer dans un projet esthétique.

Critères de l’harmonie d’un sourire

L’harmonie d’un sourire va passer par l‘alignement des collets et par une proportion coronaire respectée. En cas de défaut de ces critères, le sourire semble d’emblée disproportionné et déséquilibré.

Chaque dent présente un zénith qui correspond au point le plus apical du feston gingival. Les zéniths des incisives centrales et des canines sont distalés par rapport à l’axe de la dent, tandis que celui des incisives latérales est situé dans l’axe (fig. 1). En joignant la ligne qui passe par les zéniths, on définit une ligne esthétique que le praticien va rechercher si besoin (fig. 2).
L’harmonisation de la ligne des collets peut être nécessaire si des couronnes cliniques sont trop courtes comme dans l’éruption passive ou si des récessions sont apparues.

Objectifs esthétiques

Pour obtenir un alignement des collets, il est souvent nécessaire d’avoir une approche pluridisciplinaire, car la position des dents est évidemment essentielle et détermine la suite du projet. Proposer au patient un traitement orthodontique pour ingresser une dent, corriger sa rotation ou fermer un diastème est donc une solution qui fait partie du projet (fig. 3).
Quand les malpositions sont corrigées, il est alors possible de passer à la chirurgie plastique parodontale et aux soins prothétiques nécessaires.
Pour choisir la bonne technique, il faut d’abord définir les objectifs : augmenter la hauteur coronaire, modifier le design gingival, recouvrir une ou plusieurs récessions ou bien, comme c’est souvent le cas, les trois à la fois en fonction des dents. Le biotype parodontal détermine aussi les choix de chirurgie, notamment la hauteur et l’épaisseur de la gencive.

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