Malgré les progrès technologiques et l’entrée de la CFAO dans nos protocoles de traitements prothétiques, des situations de non-remplacement des dents sont encore trop fréquemment rencontrées dans nos cabinets [1]. Les contraintes financières ou le manque d’information du patient sont bien souvent un frein au traitement, que ce soit par des solutions fixes sur dents naturelles ou implantaires. La préparation de dents naturelles intactes, dans le but de remplacer une ou plusieurs dents par un bridge, trouve de moins en moins d’indications dans le champ thérapeutique de la dentisterie moderne et ne rencontre pas forcément l’adhésion du patient. En pratique quotidienne, le remplacement des dents à court ou moyen terme par des prothèses amovibles partielles est souvent vécu de façon psychologiquement traumatisante, en raison de la perte de confort, d’esthétique, de difficultés masticatoires ou d’élocution qui en résultent. L’identification de la demande implicite ou explicite du patient permet d’orienter notre prescription prothétique [2]
Le port d’une prothèse amovible, même provisoirement, présentant des crochets métalliques disgracieux ou une base dure et inconfortable est souvent perçu comme une contrainte supplémentaire [3,4].
En 2016, la société américaine Arfona® dirigée par Justin Marks, prothésiste dentaire, a présenté un procédé d’impression 3D pour réaliser en un seul temps-laboratoire des prothèses amovibles flexibles par technologie additive, et répondre ainsi à une demande croissante de confort, d’esthétique, et de rapidité de mise en œuvre de traitement transitoire par prothèse amovible.
Ce que les prothèses Valplast® ne sont pas [5-9]
Il convient avant toute chose de fixer de manière rationnelle les limites des traitements par prothèse Valplast® si souvent décriés ou défendus passionnément. Car même s’il suscite un engouement croissant auprès des patients, ce type de prothèse n’est…