Dans les années 1980, une perte osseuse péri-implantaire de 1 à 2 mm durant la première année était considérée comme une réaction physiologique inévitable à la mise en service des implants [1]. Depuis, nous savons qu’une lyse osseuse de cette ampleur peut être évitée et qu’elle n’est ni physiologique ni inévitable. De nombreux paramètres ont été identifiés comme contribuant au remodelage osseux qui mène à l’identification de pertes osseuses péri-implantaires autour du col implantaire sur des clichés radiographiques [5, 13].
Dans cet effort, tout a été envisagé. On a étudié la technique chirurgicale comme contributeur à la lyse osseuse. On s’est occupé du positionnement du col implantaire par rapport à la crête, en position crestale ou sous-crestale [9] et l’on a observé que l’insertion sous-crestale conduisait à une perte osseuse plus prononcée.
L’influence du torque d’insertion a été analysée et l’on a noté qu’un torque trop élevé, > 50 Ncm, était susceptible de conduire à une souffrance osseuse de l’os cortical au niveau du col implantaire [2].
On a envisagé les conditions locales des sites implantaires, comme l’épaisseur de la table vestibulaire en regard des implants, où une table vestibulaire fine induisait une lyse osseuse plus avancée qu’une table osseuse plus épaisse [15]. Plus récemment encore, l’influence du biotype a été révélée, car l’on a vu qu’un biotype fin provoquait une perte osseuse plus accentuée qu’un biotype épais [10, 11].
Le hardware, c’est-à-dire le dessin implantaire et la connexion, a aussi été passé à la loupe. On a pensé avoir découvert que le type de jonction implant-pilier avait la propriété de s’affranchir de toute perte osseuse, qu’un platform-switching, où le diamètre du pilier était plus faible que le diamètre du col implantaire, allait être efficace, dans tous les cas. Cependant, les nombreuses études animales et cliniques…
Influence de la hauteur du col du pilier prothétique sur la lyse osseuse péri-implantaire
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- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire


Les paramètres permettant le maintien des tissus péri-implantaires sur le long terme ne sont pas tous connus. Récemment, la hauteur du col du pilier prothétique qui soutient la couronne rothétique a été identifiée comme pouvant jouer un rôle. Nous faisons ici un point sur les connaissances concernant ce nouveau paramètre.
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