L’empreinte optique en implantologie

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Information dentaire
La possibilité de prendre l’empreinte d’un site implanté est liée au fait que le système implantaire dispose des composants nécessaires sur le plan clinique et de leurs analogues virtuels dans les bibliothèques des logiciels de CAO. Ces dernières années, une grande majorité de fabricants ont travaillé en ce sens, offrant ainsi la possibilité de réaliser la prothèse implanto-portée à partir de l’empreinte optique.

Comme pour la méthode classique utilisant des élastomères, le principe est de situer avec précision l’implant dans les trois plans de l’espace en rapport avec les dents adjacentes et l’environnement muqueux. Pour cela, il faut utiliser un transfert spécifique compatible avec l’empreinte optique et que le logiciel de CAO dispose de son analogue virtuel.
 
Nous allons illustrer notre propos au travers d’un cas clinique simple : l’empreinte d’un élément unitaire en position de 46. La solution prothétique envisagée est un faux moignon personnalisé et une couronne céramo-céramique à base zircone puis stratifiée.
 
Comme pour la méthode classique utilisant des élastomères, le principe est de situer avec précision l’implant dans les trois plans de l’espace en rapport avec les dents adjacentes et l’environnement muqueux. Pour cela, il faut utiliser un transfert spécifique compatible avec l’empreinte optique et que le logiciel de CAO dispose de son analogue virtuel.
Nous allons illustrer notre propos au travers d’un cas clinique simple : l’empreinte d’un élément unitaire en position de 46. La solution prothétique envisagée est un faux moignon personnalisé et une couronne céramo-céramique à base zircone puis stratifiée.

Cas clinique

Prise d’empreinte (QRC1)

Au niveau du secteur implanté, l’empreinte optique se fait en deux temps.
Dans un premier temps, la vis de cicatrisation est déposée (fig. 1). La caméra enregistre l’hémi-arcade concernée par la zone de l’implant pour capter l’environnement muqueux péri-implantaire (fig. 2). Puis un transfert d’empreinte (scan body) est mis en place (fig. 3). Une seconde passe enregistre la position du transfert, ce qui est très rapide (fig. 4). Il faut également scanner l’arcade antagoniste et enregistrer l’occlusion en OIM, une fois le transfert déposé.
 
Ces éléments sont envoyés au laboratoire de prothèse.
 
Le technicien indique trois points de repère…

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