L’empreinte optique : silence on tourne !

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°2 - 30 avril 2014 (page 115-128)
Information dentaire
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le fonctionnement des caméras de prises d’empreintes optiques intra-buccales, sans jamais oser le demander...

Quelles sont les causes possibles d’imprécisions en empreintes optiques ?
Quels sont les principes de fonctionnement des systèmes et protocoles de scannage ?
Où en est la recherche actuelle et quels sont les développements futurs ?

Dans sa thèse fondatrice de la CFAO Dentaire en 1973, (1) François Duret invente et décrit l’empreinte optique intrabuccale, posant ainsi les bases d’une révolution fondamentale de l’odontologie moderne. Depuis, l’empreinte optique circule par internet et s’est enrichie des meilleures innovations en optique, électronique et informatique, faisant même apparaître à l’écran la couleur réelle sur nos modélisations 3D. Actuellement, le principal objectif avec les systèmes de balayage intrabuccal est d’obtenir plus de précision, y compris pour les zones de numérisation de grandes étendues, et de simplifier le traitement clinique. De nombreuses publications s’efforcent de présenter l’empreinte optique comme une seule et unique technique de prise d’empreintes numériques. Il existe, en fait, plusieurs types d’empreintes optiques, impliquant forcément différents protocoles de numérisation intrabuccale. Une étude (2) sur des restaurations effectuées par CFAO a relevé 6 causes possibles d’imprécisions en empreinte optique, dont : 6 causes possibles d’imprécisions en empreinte optique : une mauvaise préparation des dents, l’instabilité du scanner en bouche, une angulation incorrecte dans le positionnement de la caméra, un poudrage en couche inégale, la présence de fluide dans la zone de balayage, la présence d’artefacts dans le sulcus.
Actuellement, l’empreinte optique semble arriver à maturité avec des sondes de plus en plus légères, facilement connectables sur ordinateur, très ergonomiques et utilisables au fauteuil comme un simple périphérique, comme le Condor Intra Oral Scanner (fabriqué par AABAM) présenté par François Duret à l’ADF 2013. Dans cette étude nous aborderons le fonctionnement des différentes familles de caméras et présentons le protocole recommandé suivant chaque type de technologie, puis, à la lumière de différentes études comparatives, nous ferons le point sur les résultats…

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