L’endocouronne : jusqu’où peut-on aller ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°3 - 15 juin 2018 (page 187-200)
Information dentaire
Quelles sont les particularités de la technique ? Quel est le recul sur l’endocouronne ? Quel raisonnement adopter pour résoudre des cas cliniques ?

Données actuelles et expérience personnelle

ce jour, aucun consensus de restauration de la dent postérieure délabrée et dépulpée n’est admis, et le choix des restaurations est le plus souvent praticien-
dépendant. Ce choix inclut parfois la réalisation de restaurations directes foulées inadaptées ou la préparation d’ancrages radiculaires, voire de préparations corono-périphériques trop précoces et qui, nous le savons, fragilisent la dent [1,2].
L’évolution de la dentisterie adhésive nous permet cependant d’envisager des restaurations partielles collées (RPC) respectant les impératifs d’économie tissulaire, et dont les performances biomécaniques et le succès sont de plus en plus démontrés [3].
 
L’endocouronne est longtemps restée en mal de faire ses preuves, depuis qu’elle a été décrite par Pissis [4], puis Bindl et Mormann [5] et ne possède toujours pas de définition unanime [6] ! Des études de plus en plus nombreuses concourent pourtant à présenter cette thérapeutique comme viable, pérenne et minimalement invasive pour la dent [5-7].
En l’absence de standard de définition, il y a aussi absence d’UN standard de préparation, d’où cette problématique très actuelle avec l’endocouronne : jusqu’où peut-on aller ?
Une compréhension des méthodes actuelles de préparation et d’assemblage par collage devient incontournable, tout comme une connaissance approfondie des matériaux destinés à nos réhabilitations prothético-conservatrices collées.

Les indications

Il s’agit d’une restauration monobloc collée trouvant macro-mécaniquement sa rétention et sa stabilisation au cœur de la chambre pulpaire de la dent postérieure dépulpée, restaurant l’intégralité de la face occlusale et d’une plus ou moins grande partie de la couronne.
Ce type de restauration intéresse les molaires et les prémolaires maxillaires/mandibulaires. Il est aujourd’hui presque unanime d’exclure les dents antérieures de cette thérapeutique, car leurs morphologies…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés La chirurgie guidée en implantologie avec le logiciel Codiagnostix : innovations et pratiques cliniques

Dans les années 1980, la pose d’implants dentaires reposait principalement sur des techniques manuelles et des radiographies en 2D. La...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Le projet esthétique et le wax-up virtuel en prothèse complète implanto-portée : une révolution technologique

La prothèse dentaire a considérablement évolué ces dernières années grâce à l’introduction de technologies numériques avancées. Parmi ces innovations, le...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Prothésiste dentaire : apprendre et se former en 2025, état des lieux

C’est en 1973 que le mécanicien en prothèse dentaire devient officiellement prothésiste dentaire après obtention d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP)....
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Le laboratoire 3.0, horizon 2030

Diriger, c’est savoir anticiper. Anticiper, c’est prévoir. Prévoir, c’est savoir éviter.  » Cet adage nous renvoie à la perspective de la...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Sélection du premier patient : intérêts d’une classification des risques et du flux numérique

L’évaluation du succès des traitements implantaires constitue un aspect crucial de la recherche dentaire contemporaine. Traditionnellement, les critères de succès...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mon premier patient à implanter

Comment guider la première consultation implantaire ? La première consultation implantaire commence par l’anamnèse, c’est-à-dire l’histoire médicale du patient. Plutôt que de...