Résumé
Objectifs : Cette étude visait à évaluer et comparer la précision (à la fois la justesse et la précision) des scanners intra-oraux sur différentes étendues de numérisation.
Méthodes : Des modèles en plâtre représentant différentes étendues (arcade complète, demi-arcade et trois dents) ont été obtenus à partir d’empreintes en silicone d’un typodont mandibulaire. Un scanner industriel (Ceramill 600 plus) a capturé des modèles numériques de référence de ces modèles en plâtre. Ensuite, les mêmes modèles en plâtre ont été numérisés à l’aide de trois scanners intra-oraux (Trios 3, Helios 600, Heron 3Disc) pour obtenir des modèles numériques de test. Un logiciel de rétro-ingénierie professionnel a été utilisé pour le traitement et l’analyse statistique qui a été réalisée à l’aide d’ANOVA à deux facteurs et de tests de comparaison multiple de Bonferroni.
Résultats : Les tests ANOVA ont révélé des différences significatives dans la justesse et la précision des scanners intraoraux en fonction de l’étendue de numérisation et du type de scanner (p < 0,001 pour les deux). Les comparaisons par paires ont confirmé ces résultats, mettant en évidence des variations significatives dans le RMS scan moyen entre les différents types de scanners et les étendues de numérisation. Ces constatations soulignent l’importance de considérer à la fois l’étendue de numérisation et le type de scanner lors de l’évaluation de la performance des scanners intraoraux, ce qui peut influencer leur utilisation clinique.
Conclusions : L’étendue de numérisation a notablement impacté la précision des scanners intra-oraux sur différentes étendues de numérisation.
L’origine des méthodes conventionnelles de prise d’empreintes remonte aux années 1900. Avec les avancées enregistrées dans le domaine des matériaux dentaires, de nouvelles techniques ont émergé ces dernières…