l’impression 3D

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  • Publié le . Paru dans Biomatériaux Cliniques n°2 - 30 septembre 2016 (page 60-66)
Information dentaire
Cet article est le second d’une série sur la thématique de « l’impression 3D ». L’objectif est d’apporter un éclairage sur les principes communs de mise en œuvre des procédés additifs, notamment leur intégration dans un flux numérique.
Comme nous l’avons évoqué dans le premier chapitre, quel que soit le procédé additif utilisé, il constitue le dernier maillon d’une chaîne numérique de CFAO (Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur). Afin d’être mis en œuvre, un procédé additif nécessite la réalisation de maquettes numériques à l’aide de logiciels de CAO et FAO, qui permettront respectivement de représenter la géométrie de la pièce à fabriquer et d'effectuer la programmation numérique de la machine additive en vue de la réalisation de la pièce.

Partie 2 - Principes communs de mise en œuvre des procédés additifs : intégration dans un flux numérique

Modélisation géométrique par Conception Assistée par Ordinateur
La conception de la pièce est réalisée à l’aide d’une suite logicielle de CAO. Du point de vue flux numérique (fig. 1), l’objectif de cette étape est d’avoir une maquette numérique, décrite à l’aide de modèle numérique (ensemble de fonctions mathématiques), couramment appelé modèle CAO, décrivant la géométrie extérieure (la peau) de la pièce. Quel que soit le procédé additif à mettre œuvre, la peau de la pièce permet de déterminer les frontières de la pièce à réaliser. Ces frontières seront exploitées par le logiciel de FAO, afin de définir la stratégie de remplissage couche par couche de la pièce et générer un modèle FAO qui sera ensuite converti et traduit dans un langage de programmation compréhensible de la machine. Le programme généré se compose d’une suite d’instructions que réalisera de manière automatisée la machine pour assurer le dépôt de chaque couche de matière.



Ainsi, la maquette numérique de conception d’un dispositif biomédical se compose de deux parties, une obtenue par acquisition numérique des tissus biologiques et l’autre par l’utilisation d’un logiciel de conception du dispositif médical. C’est uniquement cette dernière partie de la maquette numérique qui est exploitée lors de la mise en œuvre d’une machine additive Dans le cadre de la réalisation de dispositifs biomédicaux, la maquette numérique va se baser sur deux types de modèle numérique.
Le premier modèle numérique permet de représenter virtuellement les données géométriques sur lesquelles sera « assemblé ou intégré biologiquement » le dispositif médical. Ainsi, les tissus biologiques nécessaires à la conception du dispositif médical sont numérisés à l’aide d’équipement de numérisation 3D (scanner ou caméra optique, équipement d’imagerie médicale). Une maquette est alors…

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