La gestion des tissus mous après les augmentations osseuses

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  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°3 - 15 septembre 2018 (page 205-213)
Information dentaire
Résumé
Une restauration implantaire esthétique et fonctionnelle implique une bonne gestion des tissus durs et des tissus mous. Le type d’incision affecte la mobilité des tissus, la qualité de la vascularisation du lambeau et la position de la gencive marginale [1]. L’aspect esthétique avec le risque de formation de cicatrice joue également un rôle important. Une augmentation du volume osseux implique un lambeau approprié et la libération des tissus mous pour limiter le risque d’exposition [2]. L’inconvénient est le déplacement coronaire de la ligne muco-gingivale. Un manque de gencive fixe autour des implants peut compromettre l’intégration esthétique de la restauration mais aussi limiter le contrôle de plaque et entraîner la progression d’une péri-implantite [3]. Les incisions et sutures après les augmentations osseuses ont pour objectif de corriger et améliorer les tissus mous péri-mplantaires.

Abstract
Soft tissue management after bone augmentation
An aesthetic and functional implant restoration involves good management of hard tissues and soft tissues. The type of incision affects the mobility of the tissues, the quality of vascularisation of the flap and the position of the marginal gingivae [1]. Aesthetic appearance, with the risk of scar formation, also plays an important role. An increase in bone volume involves an appropriate flap and soft tissue release to limit the risk of exposure [2]. The disadvantage is the coronary displacement of the muco-gingival line. A lack of fixed gingiva around the implants can compromise the aesthetic integration of the restoration but also limit the control of plaque and lead to the progression of peri-implantitis [3]. The incisions and sutures after the bone increments are intended to correct and improve the peri-implant soft tissue.
Une restauration implantaire esthétique et fonctionnelle implique une bonne gestion des tissus durs et des tissus mous. Le type d’incision affecte la mobilité des tissus, la qualité de la vascularisation du lambeau et la position de la gencive marginale [1]. L’aspect esthétique avec le risque de formation de cicatrice joue également un rôle important. Une augmentation du volume osseux implique un lambeau approprié et la libération des tissus mous pour limiter le risque d’exposition [2]. L’inconvénient est le déplacement coronaire de la ligne muco-gingivale. Un manque de gencive fixe autour des implants peut compromettre l’intégration esthétique de la restauration mais aussi limiter le contrôle de plaque et entraîner la progression d’une péri-implantite [3]. Les incisions et sutures après les augmentations osseuses ont pour objectif de corriger et améliorer les tissus mous péri-implantaires.

Incisions et sutures après une greffe antérieure maxillaire

Dans le secteur antérieur, les déficits de tissus mous ont un impact négatif sur l’aspect de la restauration prothétique [4]. Des paramètres importants comme la morphologie, la texture et la couleur de la gencive sont à prendre en compte. Les résultats esthétiques sont donc influencés par les procédures chirurgicales [5]. Lors de la reconstruction de défauts osseux antérieurs, l’incision crestale d’accès est prolongée latéralement pour décaler l’incision de décharge verticale derrière la bosse canine et éviter l’apparition de cicatrices dans le secteur esthétique (fig. 1). Elle ne doit jamais passer à travers la papille interdentaire ou être placée au niveau de la partie la plus proéminente de la racine [1]. Compte tenu de sa capacité de cicatrisation et de sa prédictibilité, l’os autogène reste le « gold standard » pour la reconstruction de grands défauts alvéolaires [6-8]. Le concept biologique de greffe est appliqué en dédoublant le bloc…

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