La relaxation : une solution pérenne pour traiter les parafonctions dans la prise en charge orthodontique

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  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°1 - 15 février 2024 (page 20-23)
Information dentaire

En décembre 2003, l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé recommande la prise en charge des fonctions oro-faciales pour garantir la stabilité du traitement orthodontique. La prise en charge par le kinésithérapeute maxillo-facial de la dyspraxie linguale, des troubles associés et des parafonctions est indispensable. La complexité du traitement de ces dernières réside dans leurs problématiques étiologique, psychologique et affective qui doivent être prises en compte dans les choix thérapeutiques.

Parafonctions

Les parafonctions sont aujourd’hui reconnues comme des « recours contre la vicissitude de la vie, pur produit des activités auto-érotiques ou auto-calmantes » [1]. Ce sont des mécanismes de libération du stress, indispensables à certaines périodes de la vie. Elles se renforcent et se pérennisent sous l’effet de la culpabilité et de l’agressivité conjuguées [1].

Il est impossible d’évoquer la situation psycho-émotionnelle du patient sans parler des traits de personnalité individuels. D’ailleurs, Lobbezoo et Naeije ont recensé huit niveaux de stress et des types de personnalité [2]. Même si le niveau de preuve des facteurs psychologiques reste discutable, l’étude par questionnaire a mis en avant le fait que le bruxisme pouvait avoir pour origine un déséquilibre émotionnel et une propension à développer davantage de troubles psychosomatiques.

Le bruxisme affecte de 5 à 50 % de la population pédiatrique mondiale [3] et la clinique atteste d’une augmentation du nombre de patients souffrant d’une activité parafonctionnelle occlusale [4].

Une étude sur deux enfants présentant le même tableau clinique, issus de deux milieux sociaux différents, montre que leur bruxisme est indépendant du niveau socio-économique, mais plus étroitement associé à des événements de la vie de chacun d’eux [5].

Une étude sur le bruxisme de sommeil [6] a montré que les enfants qui présentaient…

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