Les conditions de réussite de l’empreinte optique intra-orale

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Information dentaire
Ces dernières années, l’empreinte optique intra-orale « étape fondamentale de la CFAO dentaire », émerge et tente de s’imposer comme « une réponse aux nombreuses imprécisions de la chaîne prothétique », d’après le Professeur François Duret. Cette empreinte optique intra-orale, principal vecteur d’information, doit répondre à des impératifs précis, remplir certaines exigences de réalisation et obéir à de nombreux paramètres.

1. Principe

L’empreinte optique intra-orale réalisée à l’aide d’une caméra intervient lors de l’étape d’acquisition en CFAO directe ou CFAO semi-directe (fig. 1). La prise d’empreinte repose sur trois enregistrements distincts : l’arcade concernée, l’arcade antagoniste et un enregistrement vestibulaire en position d’intercuspidie maximale permettant la corrélation des deux arcades (fig. 2).



La prise d’empreinte peut être arrêtée à tout moment, les données numériques acquises sont conservées.
Le temps nécessaire à la réalisation varie en fonction du nombre de piliers à enregistrer et de l’expérience de l’utilisateur, liée à la courbe d’apprentissage. Les paramètres et exigences de l’empreinte optique intrabuccale sont identiques à ceux d’une empreinte physico-chimique. À la différence des matériaux utilisés lors d’une empreinte traditionnelle, les caméras n’enregistrent que les structures visibles.
 

2. Réalisation

Les tissus durs (dents préparées, dents non préparées) et les tissus mous (parodonte) doivent être enregistrés de la manière la plus fidèle possible (fig. 3). Les préparations sont réalisées en respectant les impératifs spécifiques aux matériaux de restauration. Des limites de finition nettes et précises (fig. 4), la réalisation de prothèses transitoires en CFAO semi-directe sont le garant et le prérequis à la réalisation d’une empreinte optique intra-orale réussie.



La présence de sang, de salive ou de fluide sulculaire est enregistrée par la caméra et peut compromettre le résultat prothétique.


 
Les techniques d’accès au sulcus par déflexion tissulaire ou les techniques par éviction tissulaire sont choisies en fonction de la situation clinique pour permettre la visibilité…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

CFAO

Article réservé à nos abonnés La naissance de l’intelligence artificielle en dentisterie
Partie 1 : L’empreinte optique apporte l’intelligence artificielle générative [1] à la dentisterie

En 1984, nous écrivions dans un article de Dentist News [2] : « La théorie de l’empreinte optique (CFAO) est une nouvelle...
CFAO

Article réservé à nos abonnés L’impact des différentes plages de numérisation sur la précision de trois scanners intra-oraux : une étude comparative

Résumé Objectifs : Cette étude visait à évaluer et comparer la précision (à la fois la justesse et la précision) des...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Post-traitement des restaurations réalisées par CFAO directe : un guide pratique

La CFAO (Conception et Fabrication assistée par ordinateur) directe permet de réaliser un grand nombre de restaurations au cabinet dentaire,...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Empreintes secondaires et CFAO en PAPIM : le modèle « hybride »

L’apport du numérique en Prothèse Amovible Partielle à Infrastructure Métallique (PAPIM) est une avancée incontestable [1-5]. Dans ce domaine, l’empreinte...