Mise en charge immédiate dans le secteur antérieur avantages et limites

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°3 - 30 juin 2014 (page 173-186)
Information dentaire
Quelle est la problématique de la mise en charge immédiate en secteur antérieur ?
Comment réaliser l’examen clinique ?
Quelles sont les séquences thérapeutiques ?

À l’origine, les protocoles définis par P.I. Brånemark imposaient la mise en place d’un implant en deux temps chirurgicaux avec une période de cicatrisation osseuse d’une durée moyenne de 3 à 6 mois selon le maxillaire, etavec un minimum de contraintes appliquées sur les structures muqueuses supra implantaires afin de ne pas perturber l’ostéointégration.
Ce protocole, a été raccourci pour aboutir à des techniques plus rapides de mise en charge immédiate de l’implant supportant une restauration prothétique transitoire, lorsque les conditions cliniques le permettent. Cette méthode présente de nombreux avantages, tant pour le patient (mise en place d’un élément fixé) que pour le praticien (séances moins nombreuses et surtout pas de gestion de l’esthétique à l’aide d’éléments transitoires collés ou amovibles).
Mais, cette approche « Extraction- Implantation-Temporisation Immédiate (EITI) » toute séduisante soit-elle, qu’elles en sont ses indications, contre-indications, protocoles, techniques ?

La problématique

La mise en place d’un implant dans un alvéole immédiatement après l’extraction s’opposerait à cette résorption postextractionnelle. Malheureusement, ce n’est pas le cas. De nombreuses études dont celles d’Araùjo démontrent que la perte osseuse dans le sens horizontal et vertical de la paroi vestibulaire de l’alvéole est identique en présence ou absence d’implants (1, 2).
L’objectif incontournable de ce type de procédure est de satisfaire à la triade suivante :
• conserver la morphologie présente des tissus péridentaires avant l’avulsion,
• assurer la stabilité de l’implant,
• rétablir et conserver à long terme l’esthétique.
Le protocole « Extraction- Implantation-Temporisation Immédiate (EITI) peut-il répondre à ces objectifs ?
Et surtout, quel est le devenir de l’implant s’il y a résorption ? quel est le devenir esthétique si une rétraction gingivale s’installe ?

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse fixée

Article réservé à nos abonnés Chirurgie parodontale et traitements prothétiques dans le secteur esthétique : l’importance du projet prothétique comme guide thérapeutique

L’architecture gingivale joue un rôle prépondérant dans le succès des traitements en prothèse fixée, biologiquement bien sûr, mais également au...
Prothèse fixée

Article réservé à nos abonnés Le flux numérique dans les traitements en prothèse fixée

Être Architecte avant d’être Artisan. Toute réhabilitation prothétique s’organise autour d’une analyse initiale et d’une réflexion globale. Afin de répondre...
Prothèse fixée

Article réservé à nos abonnés Les modes d’assemblage en prothèse fixée

Le protocole d’assemblage d’une restauration indirecte constitue une étape fondamentale dans le succès et la pérennité d’un plan de traitement...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés La prothèse fixée fraisée : un atout majeur pour l’équilibre prothétique en PAPm

La prothèse fixée demeure un élément primordial de l’arsenal thérapeutique du chirurgien-dentiste pour restaurer les dents délabrées. En 2024, près...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Bridges cantilevers en zircone : pertinence clinique, indications et protocoles contemporains

La prothèse collée cantilever en zircone est l’aboutissement d’une longue évolution des approches restauratrices a minima. Les premiers ponts collés...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Zircones : comment choisir ?

L’utilisation de la zircone dans la réalisation des prothèses fixées dentaires a commencé au début des années 2000. L’avènement de...