Quelles manifestations cliniques doivent alerter le praticien ?
- Le plus souvent asymptomatique.
- Les odontomes sont fréquemment responsables d’inclusion dentaire : ils sont donc souvent découverts à la suite d’un retard d’éruption dentaire (fig. 3).
- Bien qu’asymptomatique, ils peuvent aussi être à l’origine d’un déplacement ou d’une malposition dentaire, d’un diastème ou plus rarement de nécrose des dents adjacentes.
- Souvent diagnostiqué entre la 2e et 4e décennie (avec un pic à la 2e décennie).
Caractéristiques radiologiques en 6 points clés (fig. 4)
- Lésion radio-opaque (prenant l’aspect de multiples petites structures dentaires pour l’odontome composé ou d’un amas de tissu calcifié désorganisé pour l’odontome complexe).
- Bien délimitée.
- Entourée d’une capsule radio-claire au contact d’un liseré osseux cortical périphérique.
- À un stade très précoce, l’odontome peut avoir un aspect radio-clair avec quelques calcifications.
- Localisation dans la portion dentée des os maxillo-mandibulaire : entre les racines des dents ou en regard de la couronne d’une dent incluse le plus souvent.
- Les odontomes complexes sont plus fréquents dans la région postérieure mandibulaire, alors que les odontomes composés sont plus souvent retrouvés dans la région maxillaire antérieure.
Comment poser un diagnostic ?
- L’aspect radiologique caractéristique permet le plus souvent son diagnostic, dont la confirmation reposera sur l’analyse anatomopathologique.
Quelle est la prise en charge ?
- Le traitement repose le plus souvent sur l’exérèse chirurgicale. Une radiographie de contrôle permet de s’assurer de l’absence d’éléments résiduels en cas de lésion volumineuse contenant de multiples structures odontoïdes de petite taille.
- En cas d’inclusion…