La présence de bactéries, organisées en structures plus ou moins complexes, génère un risque d’infection au-delà de l’endodonte. Le transport de ces bactéries, par voie sanguine, peut être soit spontané, ou provoqué comme lors de certaines étapes du traitement endodontique. Il convient donc d’estimer la prévalence de cette bactériémie, de même qu’il faut tenir compte de sa durée, et de la pathogénicité des germes en question dans chaque situation clinique (nécrose ou dent déjà traitée endodontiquement). Le terrain du patient, en particulier sa capacité de défense aux infections, est un facteur prépondérant dans la conduite du traitement. En particulier, et c’est ce que nous verrons dans cet article, la bactériémie peut avoir des conséquences majeures chez les patients porteurs de cardiopathies, principalement valvulaires. Des protocoles sont définis par les conférences de consensus, régulièrement actualisées, afin de systématiser les procédures et éventuellement de mettre en œuvre une antibioprophylaxie pertinente. Un paragraphe traitera aussi de la conduite à tenir avant chirurgie cardiaque ainsi que du cas particulier des patients toxicomanes.
Pratique endodontique et patients à risque infectieux (I)
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°3 - 15 septembre 2006 (page 245)
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