Vrai ou faux…
Question 1. La limite cervicale de l’endocouronne est réalisée sous forme d’un épaulement ou d’un congé large.
Question 2 La préparation de la cavité camérale est une simple mise en continuité de la cavité d’accès endodontique avec la chambre pulpaire.
Question 3 Le plancher pulpaire et les canaux radiculaires demandent une préparation spécifique.
Question 4 Il est indispensable de parfaire la préparation pour endocouronne par un surfaçage du trottoir cervical.
Réponses et commentaires
Réponse 1 : faux
La principale particularité dans la préparation d’une endocouronne est la réalisation d’un trottoir cervical plat orienté parallèlement aux plans d’occlusion. Comme pour toute reconstruction en céramique vitreuse, fut-elle renforcée, c’est une contrainte en compression que l’on cherche à faire subir au matériau collé. Ce trottoir cervical, encore appelé « butt joint » par les Anglo-Saxons, est préférentiellement réalisé en supra-gingival. Fasbinder distingue les restaurations dont les limites sont réalisées au-dessus de la ligne de plus grand contour, qu’il a baptisées « endo onlay », de celles dont les limites sont situées au-dessous de la ligne de plus grand contour, qu’il nomme « endocrown » (endocouronne). Le minimum de réduction occlusale est de 2 mm afin d’assurer la pérennité du matériau de reconstruction.
Deux types de fraises peuvent être employés pour guider cette réduction occlusale :
– une fraise 6847KRD 314 016 présentant des repères de profondeur à 2 et 4 mm peut être utilisée. Insérée jusqu’au premier repère, elle est maintenue à ce niveau pour faire deux travées traversant la face occlusale de mésial en distal et de vestibulaire en lingual ou palatin (fig. 2) ;
– une fraise jauge DM20 314 09 peut être aussi utilisée. Elle est enfoncée jusqu’à sa butée et suivra le même trajet (fig. 3).