Ixodes ricinus (tique dure hématophage) est responsable de la maladie de Lyme. Cet arthropode peut être également à l’origine de nombreuses autres pathologies infectieuses (bactériennes, parasitaires ou virales) dont les symptômes sont peu spécifiques (fatigue, fièvre, douleurs musculaires…) et qui sont donc rarement diagnostiquées ! Le nombre important d’agents pathogènes qui peuvent être potentiellement transmis par cette tique, s’explique pour une large part par les nombreuses espèces animales – environ 300, des oiseaux aux mammifères de toute taille… en passant par l’homme ! – qu’elle vampirise.
Est-ce une maladie rare ?
L’incidence nationale annuelle de la borréliose de Lyme est de l’ordre de 40 pour 100000 habitants. En d’autres termes, on dénombre en France plus de 25000 nouveaux cas chaque année.
Il existe d’importantes disparités régionales : l’incidence de cette affection dépasse les 100 / 100000 en Alsace et dans la Meuse, est de l’ordre de 50 à 100 / 100000 en Champagne-Ardenne, Auvergne, Franche-Comté, Limousin Rhône-Alpes et est inférieure à 50 / 100000 dans le Centre, la Basse-Normandie et l’Aquitaine.
Ce qu’il faut savoir sur les tiques
Les tiques ont développé un système de détection sensible à divers stimuli indiquant la présence d’une proie, comme les vibrations de l’air ou la variation de température liée à la présence d’un animal à sang chaud. Après avoir détecté la présence de son repas, la tique se poste à l’affût au sommet d’une brindille, s’accroche à sa proie, se déplace afin de trouver sur celle-ci une zone fortement vascularisée (généralement dans un endroit discret) puis s’y ancre afin de se délecter de son sang !
Les tiques sont actives à des températures situées entre 7 et 25°C. Elles ne le sont quasiment pas à des températures inférieures ou lorsque la chaleur est intense et accompagnée d’une hygrométrie basse. En France, la période d’activité…