Les alliages à base de cobalt-chrome (Co-Cr) représentent le matériau de référence pour la réalisation des châssis de prothèses amovibles partielles métalliques, en raison de leurs bonnes propriétés mécaniques et de leur coût maîtrisé [4]. Toutefois, leur requalification en septembre 2021, en tant que substances cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) par la réglementation européenne conduit aujourd’hui à une réévaluation critique de leur usage en pratique clinique [2, 3].
Le titane, reconnu pour sa biocompatibilité, sa légèreté et sa résistance à la corrosion, se présente comme une alternative potentielle [5-8]. Pourtant, son adoption pour la réalisation de prothèses amovibles partielles métalliques semble encore marginale (fig. 1 et 2). Cette enquête a pour objectif d’évaluer la connaissance, l’utilisation et la perception des chirurgiens-dentistes français concernant les prothèses amovibles partielles métalliques à base de titane.
Matériels et méthodes
Conformément aux recommandations CHERRIES (Checklist for Reporting Results of Internet E-Surveys), cette enquête anonyme a été diffusée via le réseau de Recherche Clinique en Odontologie Libérale (ReCOL), grâce à son site internet (www.recol.fr), ses réseaux sociaux ainsi que sur le groupe Facebook privé Dentistes de France [9]. Le logiciel SurveyMonkey a permis de centraliser les réponses, de sécuriser les données et d’éviter les doublons par enregistrement des adresses IP sans atteinte à l’anonymat.
Aucune information permettant l’identification des participants n’a été collectée, de sorte qu’aucun consentement éclairé formel n’était requis conformément à la méthodologie de référence MR004 [10]. Néanmoins, les participants ont été informés des objectifs, des données collectées, de leur durée de conservation et de leurs droits. La validation de la participation nécessitait…
 
	
	
						 
							
							
							
						
 
				 
			 
					 
					 
						 
	 
									 
													 
									