Réhabilitation chirurgico-implanto-prothétique immédiate :

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°2 - 15 avril 2018 (page 97-109)
Information dentaire
En fonction de quels paramètres doit-on gérer le design des armatures en zircone ?
Quelles sont les caractéristiques des restaurations ?
Comment proposer une classification pour leur utilisation clinique ?

Illustration du flux numérique en prothèse maxillo-faciale

L’exérèse chirurgicale de processus néoplasiques bénins ou malins est la principale cause des pertes de substance acquises maxillo-mandibulaires. À la mandibule, les pertes de substances interruptrices se traduisent par des séquelles esthétiques et fonctionnelles pour lesquelles une réhabilitation prothétique amovible seule est souvent insuffisante, sinon impossible. Ces réhabilitations n’offrent pas toujours une intégration physique et psychologique optimale, et leurs performances masticatoires restent limitées. L’évolution des techniques chirurgicales a permis d’envisager la reconstruction de ces défauts principalement osseux de manière fiable, en particulier à l’aide de lambeaux libres micro-anastomosés composites (composés de plusieurs natures de tissus : os, muscle, peau).
 
Néanmoins, la néo-anatomie défavorable du site reconstruit (faible surface d’appui, tissus cutanéo-muqueux fragiles, brides cicatricielles, plaques d’ostéosynthèse sous-jacentes…) permet rarement d’envisager une réhabilitation occlusale amovible acceptable [1]. C’est pourquoi le recours à l’implantologie est envisagé [2].
Les « réhabilitations chirurgico-implanto-prothétiques » présentent plusieurs difficultés, parmi lesquelles :
– la durée de traitement longue (plus d’un an), liée à la multiplicité des interventions chirurgicales (exérèse, reconstruction, retouches de la reconstruction, implantation, étapes prothétiques) et pendant laquelle le patient est édenté ;
– le positionnement de la reconstruction osseuse réalisée dans un premier temps, nécessitant d’être compatible avec la position théorique des implants envisagés secondairement [3].
 
Pour répondre à ces problématiques, la planification assistée par ordinateur ainsi que les techniques de chirurgie guidée constituent des solutions prometteuses [4, 5]. Dans la tendance actuelle du « digital workflow » en odontologie, l’approche pluridisciplinaire…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse fixée

Article réservé à nos abonnés Chirurgie parodontale et traitements prothétiques dans le secteur esthétique : l’importance du projet prothétique comme guide thérapeutique

L’architecture gingivale joue un rôle prépondérant dans le succès des traitements en prothèse fixée, biologiquement bien sûr, mais également au...
Prothèse fixée

Article réservé à nos abonnés Le flux numérique dans les traitements en prothèse fixée

Être Architecte avant d’être Artisan. Toute réhabilitation prothétique s’organise autour d’une analyse initiale et d’une réflexion globale. Afin de répondre...
Prothèse fixée

Article réservé à nos abonnés Les modes d’assemblage en prothèse fixée

Le protocole d’assemblage d’une restauration indirecte constitue une étape fondamentale dans le succès et la pérennité d’un plan de traitement...