La fracture d’un instrument au cours d’un traitement endodontique fait partie des aléas thérapeutiques. Le risque d’échec endodontique lié à cet accident, rapporté dans la littérature, est assez faible et doit être évalué en fonction de l’état initial, les conditions d’asepsie de l’intervention, l’étape au cours de laquelle la fracture survient et la localisation du fragment. L’objectif ne doit pas être le retrait du fragment à tout prix mais la neutralisation la plus complète possible du réseau canalaire afin d’éviter l’apparition ou la persistance d’un foyer infectieux. Si la dépose du fragment peut être envisagée, il est nécessaire d’adopter une démarche systématique : amélioration de l’accès coronaire et tentative de passage à côté du fragment. Lorsqu’il n’a pas été possible de passer à côté du fragment, d’autres solutions peuvent être envisagées, qui ont toutes en commun d’être moins économes en tissus dentaires et de nécessiter l’utilisation d’un microscope opératoire. Une réflexion doit être menée afin d’évaluer les risquesd’échec lié à la présence du fragment d’une part et les risques liés aux procédures destinées à retirer le fragment d’autre part. Le microscope opératoire permet la localisation du fragment et le contrôle visuel des procédures de retrait. Avec l’aide de quelques instruments spécifiques, il améliore de façon significative les possibilités techniques de retrait du fragment.
Retrait des instruments endocanalaires fracturés
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°4 - 15 décembre 2006 (page 385)
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