Réhabilitation totale fixée maxillaire en contexte crestal très déficient

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 15 décembre 2021 (page 341-349)

19. Perte de volume importante dans le sens sagittal et vertical compensée prothétiquement par de la fausse gencive.

Information dentaire
  1. Comment gérer chirurgicalement les cas extrêmement résorbés ?
  2. Quelles sont les conséquences prothétiques de ces chirurgies ?
  3. Quel matériau privilégier pour la prothèse dans ces situations ?
  4. Comment optimiser la maintenance par le patient ?

Les patients totalement édentés au maxillaire peuvent souhaiter une prothèse fixe plutôt qu’une prothèse amovible. Malheureusement, le volume osseux peut être insuffisant pour un traitement par implants conventionnels.

La résorption alvéolaire naturelle post extractionnelle est souvent combinée à la pneumatisation des sinus. Le manque d’os peut également être d’origine congénitale, traumatique, tumorale ou iatrogénique. Les chirurgiens peuvent préférer une approche par la reconstruction des tissus pour ces patients par des procédures d’augmentation osseuse telles que la greffe de sinus, les greffes d’apposition, les ostéotomies maxillaires, et d’augmentation des tissus mous par greffes gingivales.

Les approches sans greffe telles que l’utilisation d’implants inclinés, y compris l’implant zygomatique, permettent au chirurgien-dentiste d’établir un support adéquat pour une prothèse fixe, tout en faisant bénéficier les patients d’un bridge provisoire fixe en mettant en charge immédiatement les implants le jour de la chirurgie.

La discussion lors de la consultation permet d’évaluer l’attente du patient. L’observation extra-buccale, intrabuccale et l’analyse radiographique permettent d’orienter la méthode chirurgicale et le type de prothèse fixe nécessaire pour fournir les meilleurs résultats fonctionnels et esthétiques.

Nous décrirons dans cet article le traitement utilisant les implants zygomatiques et les choix prothétiques qui s’y rapportent.

Présentation

Les principes fondés sur des preuves ont commencé avec Per-Ingvar Brånemark en 1977 dans des maxillaires gravement atrophiés causés par un traumatisme, des affections congénitales ou une résection tumorale.

Au cours des trois dernières décennies, de nombreuses études ont rapporté un taux de réussite élevé pour la réhabilitation avec des implants zygomatiques. De plus, les études rétrospectives s’étendent sur de nombreuses…

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