Risques liés aux rayonnements jionisants. Evolution de la réglementation

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  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°1 - 15 mars 2007 (page 53)
Information dentaire

Depuis plus d’un siècle, la radiographie est un examen complémentaire indispensable en médecine et en odontologie.
Afin de minimiser les risques biologiques dus aux rayonnements ionisants, le Conseil de l’Union Européenne a adopté,
en 1996 et 1997, deux directives majeures :
– la directive Euratom 96/29 qui fixe les « normes de base relatives à la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants »,
– la directive Euratom 97/43 qui organise la « protection sanitaire des personnes contre les dangers des rayonnements ionisants lors d’expositions à des fins médicales ».
Ces directives, transposées en France dans les codes de la santé et du travail, reposent sur l’hypothèse que toute exposition est susceptible d’induire un risque. Dans cette optique de gestion, adoptée au plan international, une relation linéaire sans seuil, extrapolant les résultats des études épidémiologiques concernant les pathologies liées aux rayonnements ionisants pour des doses élevées, est actuellement retenue pour les faibles doses (qui concernent le radiodiagnostic). Cependant, la légitimité de cette relation reste scientifiquement controversée.
Les objectifs de cet article sont :
– de décrire les effets biologiques susceptibles de se produire après une exposition aux rayonnements ionisants,
– de détailler les deux principes fondamentaux en radioprotection : la justification et l’optimisation, selon les règles énoncées par le principe ALARA,
– d’analyser les principales règles législatives de radioprotection en vigueur dans un cabinet dentaire.

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